Fa
Directeur: HECTOR HEROUX
= LA L
BERTE
EN IRLANDE
Ci que «ire de cute nent en [Irlande 1x lé É mel Beif L Ï D l'out ler DÉS Tr. Le: 1er LARGE ARCS rs jo tux catholiques qui nous arrivent de la Grande-Bretagn "14 apportent sus et de nouveanx et intéressants renseigne EN ALSACE. inent : LL {rite | Da lez 5 «y éderent la guerre, Nationalistes et Cars i { prepar derniers surtout à la guerre | LORRAINE e. Er OITE ln de msinsme, ils firent trève à leur: | rivalités quand M. Ascquith appela tous les fils de ln Grande-Br | A AUS à HENe À SumTr pour combattre l'Allemagne. Une fièvre denrôle É M. Henri Bourassa, directeur i Î seCu t Irlande et fi vcronrurent sous les drapeaux. du Devoir. x donné jeudi dernier Mais Nationalistes et Carsonites insistèrent pour conserver leur [à Montréal, au Monument Natio- dentité même da ‘ar Les antorités militaires édèrent à nel, devant une salle comble, une cé légitime désis magistrale conférence eur l'Alsa- En deux mois, quarante mille recrucs nationalistes «e présen e-Lorraine, Les recettes en se- ter Déjh, au début de lu guerre, un égal nombre d'Irlandais SE { roix- Rouge |° faisait part le l'armée ai plaise, C'était, à nffirimé M. Redimonid ? se gs $ er : ns psemelu 14 en fonction de la population irlandai ir HAS sil À ! [rence que fait le directeur du De-!! : 1 , conung P'US Don lrgér pour de telles œuvres. Et qui Meux que Den fournissairent les autres parties de la Grande-Bre:Île connaît peut être certain qu'il tagne. ï 'épargnera hi son talent. ni son Aujourd'hui, cet élar lent ‘ menace de s'annuler [temps, ni sa peite pour aider aux presque, D'où cela provier { Qai en est ln cause! Le patrio-[oeurres de soulagement. tisime irlandais s'est-il affaibli? Est-i levenn moins guerrier? Nous aimerions reproduire en Kien de tel selon les journnu cat es d'Angleterre, Tout est |enUer sa conférence sur l'Alsace- dû à l'attitude du War Off Ïl acc rderait un traitement le Lorraine : ae le teurs trouve- faveur aux Cursonites et de plus ignorerait Les besoins religieux |"Ment dans histoire de TA hé- des poldets irlandais sur le champ de bataille. roïque et fidèle groupe français Le recrutement en Angleterre comme dans tout l'Empire étant un encouragement à maintenir a Ÿ .ÉoÀ race et ses traditions, Le Deroir Sséegert PTE PEUR PAR Le nthousiasne et l'amour |ne nons ayant apporté le rapport k Je Rien n'a plus contribué à créer [de cette conférence qu'hier, nous hez l'Irl tt que le vote du Home Rule par {devons nous borner à quelques ex- le parlemen uthousinsme peut être considére- traits. Nous avons choisi ceux où lement r ve de se voir frus fruit de IM. Bourassa parle de la situation s dl Et c'est cet av couviant du français en Alsace-Loraine. et CtCér fs de FUlster 1 à l'heure “Parlerons-nous de la question ctuelle--sans avoir encoi té désanprouvés Offire des langues? (Mouvement d'at- de promettre tux X tions . La LL Ri DHRNARIEIE inis par le ah rm) Ebe offre AR vo tr War Office à la tête des Volontaires l'Ulster, leur “Lu la pres PTIRS Un RUES RER, OR ES AUS d'hus rhinite téide dns à le bit de recruter! L'Aiïlemand a voulu Hnposer en Ulster, 11 disait aux Volontaires: “Si quelqu'un sent son courage l'Alsace cp langue. Et les he faiblir, qu'il se souvienn s événements de mars dernier et de ce [4 il ae donnait, celles Es Then vd à ; ; - 4 s ATP RE Jdonnées—en franenis naturelle- que l'armée et la marine firent pour l'Ulster, Aux jours difficiles. | ent, enr tous les Alemands ins- elles vinrent au secours de, FÜlster; elles y viendraient encore. |twrits parlent le francais. (comme C'est l'heure pour les Volontaires de leur prouver leur reconnais ['ailleurs les gens instruits de sance et de des aider jusqu'au dernier hounme.” Ainsi lancé, ilftous les pays civilisés (vifs ap- ajontuit que “la.guerre finie et leurs rangs accrus de quelques donze plaudissements) des Allemands
entrai l'attat
mille hommes parfaitement
rence, ils retonrnernient à Home Rule”
. : tent cependant un argumen le Le vondrait-on, on ne pourrait plus effectivement découragerf pet la RUES SRRHTHTI LE. (4 ref ARR Vel t À Natontue Hlaidit fait: L'Alsacien, disent-ils, est £ nr Ir u1s. . # L 11 ire ail i { anlisies ‘A 1 » r . bei RES 2 id à ; ; Ÿ e à” , # 1 Onia Allemand de sang. Nons ne fai re s ‘1 er {he ol us il atholti 4 : M : K omine fait red: he Carr é di sh > 1 PUR donc, en le germanisant, que le “L'armée et In marine sont contre vous. Le Home Rule est nomi- faire rentrer dans ln voie (rudli- ualement la loi du pays mais c'est tout simplement une blague ltisnnelle. Car l'armée et ln marine nous fourniront les moyens de prévenir Ja Mais il est arrivé ceci d’intére se vigueur de cet aci sant et d'émouvant que, devant In Si encore le War Office avait rappelé au respect des ronve- [pression germanique et pour af uinces le général BE wlson comme demundnit le Daily News. Brmer sa personnalité, 'Alsacien Loin de À, il a ref: la présentation de couleurs aux brigades for-[sest mis à parler français --plrs es paf les ‘nuuv nationalistes Aujourd'hui des[qu'il ne le faisait avant in con FRET ! ; soccilites tduête. (Longs applaudissements)}. Hrtaux irlandais ivnel qu on Hatt to es efforts possiDIe he à ) F ea : , : 4 3 l'eff Ne pouvant songer à garder moitt ue! Ivclanude nationnliste duns Fombre et nover leffort : ; : ] he den à + ; y [ontois alsacien qui ne se rattaclu li fils dans lt imusse angla Dans un récent discours, AE ioune grande littérature, i! K 34 : À à auc e eoranudt itterature, l Dillon a carrément accusé une certaine clique du War Office d'étre | ei rejeté avec passion vers le l'instrument d'une telle campagne, Plutôt que de voir | Erlandais francis, ‘affirmer en corps et gagner une rehoininée pur son courage, Ob Encore que le français ne soit uit prêt, selon M. Dillon, à tout faire pour bloquer le PUCPUTE has Inngue officielle de FEmpin went dans le Sud de l'Irhand Jusqu'ici, affirme encore M, Dit s'est mis à demander du fran- lon, un traitement de faveur à été accordé aux Carsonites cuis dans les grands services pu- Sur ce premier grief, tout national, un second s'est greffé:[blics, à parler français dans le religieux, celui-là, que ne peut ignorer aucun catholique de TEm- {commerce et l'industrie, On Al d'a- pire bord voulu prascrire le français ) e . . . . ll nu été formu duus une éloquente lettre de protestation pat de &« domaine, mais on non vile PAT War Office n'a pas ttPéreu qu'il avait des avantages le cardinal Logne, primat le l'Irlande. %æ ui fic 4 pas donné ei oh'la talons #45: l | e d'aumôniers catholiques aux marins catholiques ni ge Nero ; voula donner d'aun al Àe Ra ta ons trer dans l'usage. | hülia jui combattent actuellement sui … x soldats irlandats cathok DES ANRT s : A Strasbourg, ville allemande, le continent. . } . [à Cologne, ville allemande, pen- Il n'est pas nécessaire d'insister sur l'importunce de ce griefqant Ia mobilisation, je me suis Pour le soldat catholique qui fait face aux baïonnettes allemandes ladressé en français aux chefs de et aux obus, que la mort peut frapper à tout instant, sa destinée | gare allemands, aux officiers al- * , ï éternel ( toujours présen Et vien n'est plus consolant, [lemands, Je n'ai pas vouln parler LS ù ; " 2 s à (NÉS 1 etre rene , gue, qi u'on en ! S'il tombe mortellement frappé. que de sentir à ses.cotés ui pretre lit - titre langue pu u en ait le consolera et lui dounerr l'absolution. Notre gouvernement Î le passais pour rançnis, j'ai L st à à " pour les catholiques qui fai- mis une sorte de coquetterie à ne a pris soin de nommer des aumoniers pour les ti + sé ms dire que Je n'ét ) ran- mA t partie du contingent La (roi de Paris nous a appris que Gaia Ci DL 0 F ‘ nie] ul u _ . * a 8 ! a e n les Indous avaient les leurs. Et le gouvernement de France, tout [is pas été compris par tous radical qu'il fut, a nommé des aumôniers à l'armée française. mais nulle part je n'ai ren l'ac- En présence de la vigoureuse protestation du cardinal Loge leneil rogue, désagréable, que nous et des catholiques irlandais War Office est entré en pPourpariers recevons dans jes trois-quarts dés avec le primat de l'Evlande: pour. qu'il nommaät cles aunoniers AUX lserviees publies de ce pays de 1i- recrues irlanduises servant eu Trlande. Le cardinal Logue a ré- berté quand nous osons nous a- lu que c'était ridieule. ÆEux n'ent ont pont besoin. C'est [resser aux employés et aux fonce. pont que © CLEA , dt né . 4 . n n " & : H t rt ÿ arins de flotte et les soldats au front, toujours ex poses VONRIISR, dans a langue qui fut Mt s 4 er tait ippel uu War Office la première re oi ce a a La mort, qu'il a fait appei ui ‘ Tr nent et aui, officieHement, est l'6- \ l'heure actuelle, le War Office n'a pas encore modifié su PR 2 loutre s (Vifs aphlétidis. lioue de conduite. Des centaines de prêtres ivlandais ont offert bebe.) ri vi i s n refusés. Cela est d'autant lus regret- . leurs services mais Of k 9 ref : | ” e A n : sol4 Le Règlement No 17 table que les mé mes autorités qui refaisent des aumôtiters aux Soi - ! dats irlandais catholiques ont cru bon—nons ne des blâmons pas-— Et voici des précisions sur J}n de s'incliner devant les idées religieuses des Indous. Ceux-ci ref: lsituation du français dans les saut, pour des motifs religieux. de manger du porc ei'du boeuf, les communes et à l'école. k . er militaires anglaises leur fournissent FA la chair de chévr Vingt-cing communes d'Alsace autorités HALLE DEL :
NOTRE NOUVEAU {t FEUILL ETON
\ is comen cvoIts lutjuu d'hui lu publication d'un nouveau feuuleton : nd PS Allun un le- verbères”, Lois de son appar ition. | u obtint un immense succès. Il!
respire surtout une compassion
inonbre de nunéros de la Libert. lee qui nous permettra « de fournir
re que la Liberté a imainteuu son ombre de pages en dépit de Elle continuera à le faire les exemples contraires de “onfrères françenis av: Manito.
guerre.
maigre
cu ire
distingués sont exactement celles que donnent les anghcisateurs de chez nous: les Allemands y ajou-
RES, possètdant me grande-expé- jue et/enverraient chez le diable
et denx cents communes de Lor- ralne sont officiellement qualifiées
ouchante el cette Store TE franeaises, Dans ces commu- fant abandonué captivera era es je français est officiellement uement nos lecieurs reconpu comme langue de l'admi-
Vois conserverons ‘un certain }uistration, smunicipale—ce . qui}
n'existe daps aucune des provin-
|ees anglaises de la Confédération.
Et dans ces deux cent vingt-cinq
communes, il X a quatre cents éco-
les où l'on suit le régime suivant :
Quand il y a dans l'école pius de \,
à nos NOUVEAUX abonnés le roman | depuis le premier feuillet.
Nos lecteurs ont sans doute no-
>
20 pour cent et moins de 50 pour
kh|cent d'enfants de langne françai- ne font pas plus défaut là, dans
s, ile sont placés dans une classe séparée, commencent à ap prendre l'allemand tout de suite, ont cinq heures d'ensæignement du franenis
| par senraine. plus quatre heu Îres d'enseighement de Ja reli sion: car. dans toutes Jes écoles d'Alsnce-Lorrnine l'enseignement
de la religion est donné dans la langne maternelle des enfants.
Ceci 1, pour les petits de 6 et ans. Quand iLy à plus de cent d'enfants de langue franeai- se—ce serait le cas des fr incais d'Essex, de Prescott, de Russell. Le Ontario, les re et T ans apprennent d'abord à ti re et à écrire en francais: le fran- “ais est langue d'enseignement et de communication: on letr ut
heures par séinaine d' enselg ë ment du françnis, plus 4 l'enseignement de k relig'on en francais. Pour les enfants de $ et 9 ans, l'enseignement An francais est réduit à 5 sp « par semaine. Pius ve + heures de religion, et à! partir de ce moment, l'allemand devient langue d'enseignement : pour les 10 à 14 ans ? heures de français plus les quatre heures de religion,
ï 1) pœir
ro ge € Kent
d'Ottawa, ce le
honres
Le règlement 17 prescrit que, lorsque cé Sera Nécesstire à Cauet de leur pourra se servir du français com ie langue d'enseigner ent en in- truisant petits français de six et sept qu'on devra tout de faire apprendre d'anglais quon puisse aussItOt que pt “en servir iberen (Us voix: Conspuons les Prussiens FOntario!) Mans les st règlement qu d' inrpoibilité absolue, dé l'anglais sera la langue exclusive de l'enseignement, per met l'enseignement du français (il peut s'agir de classes exciusi- vement fréquentées par les Cana
uns francais) à in COnLIONn ane les parents le lent, que cet anselwnement ne puise pas à ceiui de langlais, qu'il ne dépasse ja- mais une heure par jour dans cha- que salle de cinsse.
: À ; ianorane de l'anulais. ox
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mia
pou à “ss T 0
ciasses
ntes, la
querit u nottis
crele que
Messieurs, ie ne StS Das Lro- allemand-et je n'ai pas besoin de le répéter devant un auditoire in telligent—mais, avaut de flétrir tvrans ei les persécuteurs des pavs, avant de nous indi-
les
autres
uner de In poli tique ie, cermani- sation poursuivie en Alsiwe et dont l'objet et exactement celui
que poursuivent les anglicisaieurs ontariens, nous avors le devoir de faire notre “mea euipa, qui pour notre lâcheté, qui pour notre 1y rannie, et j'estime qu'il est aussi pressant de mettre fin an “prus- sianisme” arrogant dont souffrent nos frères de l'Ontario au'à la pression, tantôt violente. tantôt insidieuse, contre laquelle se sont
si courageusement défendus les Alsaciens-Lorrains, (Longues ac-
clamations, Ovation.)
24 2—
Les libéraux du comté de Rich- moud, province de Québec, vien- nent de se choisir un candidat de langue anglaise. T1 est probable je dans les circonstances ac- tuelles il sera acclainé,
Au provincial, Riclimond a son représentant: au fédéral, il fait partie de Wolfe-Richmond. A Ottawa, le député a toujours été de langue anglaise. A Québec. il l'est depuis 1900, Richmond et
Wolfe sont deux comtés à de grandes : mulorités Canadiens-
francais et catholiques. comme le faisait remarquer M. Jeun Du- mont dans le Devoir de la semai- ne dernière, D'après le recense- mept de 1911, plus des quatre cinquièmes de la population to- tale sont de langue française, La proportion de l'élément catholi- que y est encore plus considéru- ble, Et cette supériorité en nom- bre de l'élément francais ne date pas d'aujourd'hui. Pour quoi celn dureé--il tou- jours? Quelle raison ont done nos compatriotes de Québec pour ne sæ pas donner des représentants de leur langue Pourquoi ne sui- vent-ils pas l'exemple de nos con- citoyens anglais! Estsve que ceux- ei vont chercher chez leurs con- citoyens d'une antre Jangue leurs mandataires? Jamais. Ils Pi gs très bien les trouver chez eux. Que ue suit-on dans ébec cet
{ 'anadiens!
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NUMERO 27
Imprimé et publié par la Rest CANADA PUB. CO. LTD." %r ,: C2 -ZA Ave. MeDermot
4
Télep > + Garry 42644265 exemple! Les hommes de valeur! fera bénir votre nom dans un}décider si oni ou non on des « {foyer français buisonnera avec de l'alcool, si on les comtés français, que dans les | Adieu done, ma ehère petite jettera la désolation dans x comtés anglais, amie! Avant de vous quitter tou- |fovers, si le plus clair des gains Si l'on pouvait comprendre |tefois, je veux vons répéter, re lu fermier bou de ses fils ira 2 lans Québec le tort que cela nous!cas où vous en auriez oublié quel: F£loutir an fonds des tonnenux 11 cause, à nous, des autres provin- !ques-unes, les conditions ' ky. mtribuanies di ces. La fierté nationale est un élé- | quelles-doivent se faire vos envo iité savent ce qu'il leur ment si important de toute résis- [au Comité France sriq | M lois uueux que 16s OM [tance aux attaques contre nosltion féminine de ide a [oi et u es de la Lg dre au fnaintien du culte de} France. Les voici suecin tement : | CORTNSSIO le W | “ace dans nos foyers. Ou mballer | soigneusement gr” pes [nous voulons nous affirmer, dé-|paquet, joindre à chaque : Vous le répétons, Une ul [montrer que nous ne sommes pas|lune carte portant votre y uec|me sera efficace conti fl : [une race inférieure, qu'il est dur {la mention de la catégorie pere ‘action directe des contribuables, et pénible de se voir obje ter que |sonne à qui vous voudrez es Cela ne peut être sans la dispari [des comtés français—à de gran lesitre don profite (il sera stric tion %- la commission des een gr doivent demander ù|ment tenu compte de ces int le transfert de ses pou r'ac anglaise de leur fournir tions lors de la distribution en faux municipalités ls a ven enntetité à Ottawn et à | France), envoyer ces pa pt par “E RARE 77 ae Québec, Que veut-on que nous ré-|la poste, france de port, à Aïde pondions à cela? Les meilleures|à la France, Section feu nine, r'AISOUS ss tiennent pas debout là-|Tla, rue Saint-Jacques, Mon contre. Le fuit brutal est R: pro- |réal”, ou, si l'envoi ne pouvait se bant—selon les Anglais, désolant [faire pur la poste, l'envoyer en et décourageant. port pu par express, Dans ce vs RICANDAGC Quand Québec se déciderat-il|nier cas, s'entendre avec les n [à affiriner son droit et à choisir tres pe rsonnes de votre lo lité chez ses fils ses mandataires et à [qui ont également quelque chose Le carnet d’un officier saxon hryag et à Québec? Le maté- |envoyer, pour épargner ait comité ia né manque pus. [des frais inutiles. RE Li tt me. A ME redine mer à Dans tous les cn ET l'on est Je carnet d'un officier lu 1180 embarrassé par quelque détail, | régiment d'infanterie (12e corps “nder tous | d'armée savon), est tombé entre
on peut toujours den les rer nseiynerments dés
servaient plus et que avez plaisir à donner pour l'oeuvre chè re de l'Aïde à la France, Vous a- vez fait cela avec un joli enthou- siasine, fière de Ya joie que vous alliez donner à des femmes au coeur délicat et meurtri qui sau- rom apprécier, H-bas. votre reste
vous
LA QUESTIO
DES LICENCES
[ |
irés au siè- lies mains de l'autorité militaire (we de l'oeuvre “Comité France. |franenise, Voici In traduetion des l'Amérique Section féminine). | principaux passages de ce docu
sg AMIE. Coamure 4, Duimenbie Duluth.{[ment: us jrue Notre-Dame, Montréal”. Mont-le-Ban (Belgique), 17 | C'athérinw. août.Je visite le petit château | hic Lire FF: Bd ANDRE pas que Ja si- [ui appartient à un secrétaire dur |tuation est pressunte, l'hive est [roi des Belges. Nos hommes ” ; LATE [déjà dôr en certaine partie de sont conduits comme des vandales | Mu chère amie, | France, Il faut dône faire dili Y'abord on a pillé la cuve, puis | Vous avez déjà fait la revue de [gence pour que nos dons arrivent [9 s'est rabattu “ik les ge dé vos armoires et de vos cominodes [® temps. Qui donne vite lonn x Li Le ro A he) : YoUs ell avez retiré bon nombre FSI fois. C. Got Pre à coftid. fote. Tout dot ‘chauds ltinages qui ne vous! DRE 42 OS pêle-mêle, de magnifiques meu-
bles, des soieries, des porcelaines brisées, Nos hommes ont emporté des tas de choses inutiles, pour simple plaisir de marauder, Sovet (Belgique), 21 août.— Alerte de nuit: On fusille un Bel- ue accusé d'espionnage, Douvines (Nord), 23
N
10
noût,-—
le pe PARA L Ar dé Fée . Une énergique décision a mis! Nos hommes disent qu'ils ne peu- pendant, avez-Vous DE Pr fin à l'existence de quelques-uns! vent plis avancer parce que les d'une appréhension de bonne mé-|ies elibs de Winnipeg les plus! francs-tireurs nous fusillent dés
nagère, devant un bas un pen per- 6, une camisole trop élimée, un “halle quelque peu “mûr”, C'est ci gentil serupule que je veux, dues
notoires par leur mat tation. Tant mieux. ment, les *
cette seconde lettre, tenter de ras- | he de * ‘l'option locale” sure”. cinq municipalités. Si réellement un bas est trop {souhaitons plein suec
we pour que vous puissiez Île tion locale” ravauder, voici un moyen très simpie de l'utiliser quand même. Vous couperez dans du papier un patron l'enfant, “rez le patron sur
n'est pas
cela vaut mille régime de Ja
buvette. ke Di vous pla- | : : “ PEUT Triomphes d'option bus en |
‘temipérants” ront de faire trionpher le systè-
même avec fous ses inconvénients, fois mieux que le
ivaise ré pu- Proc huine S'efforce-
maisons, On s'empare des soi-di- sant francs-tireurs et on les place sur trois rangs pour qu'un même coup de fusil abatte {rois hommes
dans Vingt|à la fois. Nous prenons position
Nous leur[le long de la, Meuse, Ma compa- ès. “L/0p- | ynie entre dans le village de Bou-
l'idéal mais! vines.
Nos hommes sont compor. tés
comme des vandales, Tout na été etre Le spectacle des ‘adavres de tous les habitants
locale _et [tnés défie tonte description, IT ne
le A: SL ss tsuppression de clubs mal famés|reste plus nne seule maison de de 2 ec Suite L : Re ll ie sont que des succès passagers fout, Nous retirons de tous les Sn. eur la jambe de de VOIS let des ache ninements à la soln ke bag Le ra ra hé oc AT JAMIE CUS, VOUS Lion finale: le remaniement de no- | les a l'on fusille en bi Rs bo [ro de sos, À bu ut. em, foi ot ani ru me se trouve sa condamnation, |Ys das tn cloître qui a at 1-
pied, que vous prenez dans le bas
4 4. >| Elle est édifiée sur la négation du | ceudié, F
de la “jambe”, et que vous cousez droit élémentaire du sujet britan- Villers-eu-Fagnes, 26 août.
à petits points pour qu'il ne nique: manifester sa volonté et| La population avait averti les fasse pas de bourrelet dans la}, fuduire en actés. Français du passage de nos trou- chaussure, vous avez un bas as |, . | pés: ausi meétions-nous' le feu an sez propre et furt solide. De mé- | Peut-on trouver corps plus ir- village après avoir fusillé le euré me, dans une camisole de Inine, | responsable au peuple que notre quelques habitants, …
vous pourrez en retailler une plus commission dés licences. Et sil Gui-d'Ossus, (2). Nous fran petite, et comme ces vêtements |encore, elle possédait la COMPE- Léehissons ia frontière francaise ef s'usent toujours aux entournures, {tence Tertinise : Mais non. l'en le cantonnons à Gui-d'Ous, T2 vil votre petite camisole Fe trouve | cela. Des commissaires nommés lage est en feu, Cette pittoresque prise duns le meilleur du tricot, | par le pouvoir du jour dictent 1: nelile commune a été incendite, Vous surjetez soigneusement les {loi à touté la province, De Winni- | fien qu'innocente, Un eveliste, en coutures, le tour du cou et %s|peg. ils inffigent, un débit del{ihant, avait fait partir on fu.
manches, pour que les mailles ne {boisson à une PNA PARTS située | fl préteni aussitôt qu'on À
e défasse as, ot voilà! sur les - dé In Sas 2R AE
se défassent pas, et voilà! ET gontn de la a 7 48 be-lvait Gré sur Tüi. La-dessis, of à Vous fuites ces petits travans | Wan. Jens autre muuicipa IC QUE Lieté tous les habitants dans les
chez vous, réservant pour les soi- [es membres de Ja FOUR ENte flannnes. De telles horreurs ne st
rées qu les après-midis de coutu- |" Ont jamais counue et dont ils ne reproduiront plus, je l'espère, A
re en vonnun avec vos amies k
. |savalent peut- -être même pas
l'ex
Leppes, on a tué deux cents habi-
ouvrages de tricot ou de couture Listence voit un bon pratin une bu- toits. parini lesquels il devait se
d'objets'nenfs, vétte suigir chez elle, Qui lui'aisouver des innocents. A l'avenie Encore une fois, ma chère n- donné le jour? Messieurs Jes y de YTA ps éder à né enquête
mie, il ne s'agit pas de faire une PAPAS de Winipeg, Mais. lof établir fa eulpabilité dés gens
importante dépense, ce n'est pas Q 25 où PNA point demandés? l'avant dé les fusillér,
assurément ce que l'on demande [el Hnyorte : Mais. ON S'Y 0ppo- LE Rethel (Ardeñnés), commerce
Mai red
sait? Qu’ importe!
de vous; il s'agit simplement de santé requête sur
inetitre voire ingéniosité féminine en oeuvre et de suivre la dictée de votre çoelW qui vous porte vers l'infortune sans uom de nus sueurs françaises dans un besoin de la soulager.
I} ue s'agit pus non plus d'ac- complir une bonne action au détri tuent d'autres devoirs de charité, Si vous avez des “oeuvres”, mé
omuipotents de [Wi fout ignoré, Leur sur uue solide igñor:
ou non, des nécessités
» | |
chère amie, je sais que vous ne les! La, est la racine di négligerez pas parce que vous longiemps qu'une donnerez quelques heures de votre | campagne ne ‘forcera temps pour le soulagement d'une | gouvernement à l'ex misère nouvelle. Vous prendrez meilleurs efforts de ces quelques heures sur celles, en lrants” aboutiront à 1
sultat, toujours en p Il faut urrnoher à sion des licences son
cette saison plus nombreuse qu'en | autre temps, de vos loisirs, de vos plaisirs même, Vous sacrifierez une partie de cartes, nu men, de piasotage, un peu de baVardage, un peu de flanerie, et, de tous ces petits moments vous conposerez Feu labotieuse et fésonde qui
contribumbles qu'il o
ve
aug LA LT EN
sant à l'accord d'un, permis? sage =-e, Dicipalité, a passé outre et planté
à un germe de pauvreté et de mi- ère matérielle et mor
orbitaut et inique pour lé reinet- tre aux imiinicipalités, C'est aux
quement. ei bonne Justise, én vi régime de liberté britannique, de
15 oi # pr . 1ête, à y
28
taént de septembre. L'intérieur dés maisons est charmant, Ïl ÿ l en France une classé moyenpe qui possède des ineubles int ignifiqués : : partout des inerfbles de style, de belles soieries, mais dans quel 6. tui, grands diéns : fout eël êrt moi ceaux, Les vañdales * n'auraient pas commis plus de dégâts. Les
fs de coloties en sont réspor- + les, enr ils atfraiént pi efnpé- cher le pillage et les déstriétions. Les décâts se chiffrènt par mit. lions, les coffres-forts ont été for- és. Dans la maison d'un nvoué — arrangé avec beaucoup de goft —Où à brisé en mille morceaux une collection de faïences et d'abz jéts d'art orientaux
Moï-mèmne, je nai pu tu'enipé- éher d° émnôrter par-ci, par-là, de petite sonventrs. Je trouve uh sn verve imipérméable ét un appareil ot rN PH que je desliuie à
iT
nnipeg oil étavée ice, voulie de cette wn-
ule.
1 mal. Arssi i éne roi pu » point le
xtirper, les
‘“tempé-
1 inaigre ré-
éril,
la commis pouvoir re
o
tivient logi-
DIFFAMATEUR AU
DE UNE SONG TAN" F1 EEE RE MNQUE PT TR Bb MS à SET
PILORI
M. Henri Bourassa poursuit le plus acharné de ses calomniateurs jusque dans les colonnes de la ”Tribune,”
de Winnipeg
UN TRISTE SIRE
Nos lecteurs n'ignorent “DS | qu d'être le bienvenu pour doute pas quelle campagne de ca-[loyauté, On ne saurait lomnies et de fausses citations fut|que la Grande-Bretagne accepte menée dans la presse anglaise et|rait un secours aussi peu cordial quelques journaux français sans [et aussi Inesquin. On peut avec vergogne contre le directeur tn leertt ide affiomer que sil en dé- Devoir qui juges à propos de ne; pendait de M. Bourassa le Cana- pas «'emballer et de garder sa tête !da ne donnerait ni un homme ni ulors que tant d'autres la per-|un dollar pour aller au secours de duient, Selon son habitude, M.|la Grande-Bretagne. Fourassa fit de tous côtés face à | Le recrutement d'un h musique et riposta à toutes les | cunadien-français ne recoit pas un attaques. mot d'encouragement dans le De- Foreé pur le mépris des honnê voir qui conserve un silence obs- tes gens, de nombreux désabonne- tine, en contraste vi 8 eat av 4 ments, à cesser sa campagne de dif | l'attitude autres famation, le directeur du WMuil français lont les bureaux servent Mers, de Montréal, s'est venu ré- !4 encre de recrutement. fugier dans les colonnes de ln! A6 e Tribune, de Winnipeg. I'éloigne- fautre restriction. Au début de la ment, se disnit-il, ferait que le di er! insista pour que recteur du Devoir ignorerait ses | privilèges spéciaux concernant la perfides attaques, Si toutefois une riposte venait, les lecteurs cle
croire
des
M. Bourassa a encore fait une wuerre, il
| lnngue fussent accordés à ses com- |patriotes d'Ontario avant
qu'ils
Tribune ne la verraient point. M.!promissent leur coopération, Une MucNab avait compté sans M. telle demande était une insulte, Bourassa et ses amis. M. Pouras , C'était, de la part de Ia minorité ss ne vit point la lettre de M. l'Ontario, arracher des privilè-
MuecNub mais elle lui fut envoyée! par un ami de Winnipeg. Immé- diatement, M. Bourasan v répon- dit par une cinglante lettre à la Tribune, Notre confrère lui don- un loyalement une large publieu tion en page de rédaction. CE]
ges en temps de danger.
La guerre commença et le Ca- nada aida avec cet esprit impérial malgré M. Bourussa. ‘quelle fut son attitude ?
Il s'est moqné de la Grande- Bretagne parce qu'elle “recneillait les dépouilles de l'industrie alle- Nous avons traduit pour nos |muande”, lécieurs les deux lettres. Ils ver- | ront avec quelle maîtrise le di-!matie britannique en s'efforçant recteur du Devoir a fait justice! de prouver, en présence de faits des calomnies de M. MucNab— !établissant le contraire, que d'ailleurs analogues à celles pu-| Grande-Bretagne était prête, a- bliées par le Free Press et que ce | la dernier n'a pas encore eu l'honné- teté de réparer:
vant la guerre, à sacrifier à Triple Alliance naissant des traités, et ce à la de- linande des conspirateurs M. le Directeur de la |mands avec lesquels elle avait de Winnipeg Tribune. ‘| secrets rapports. Voici ses pro-
Cher Monsieur : {pres parcles, conclusion d'un long Votre article, dans la
Tribune let diffamant article contre Sir du 6 octobre, en faveur de M! Edward Grey: Henri Bourassa, de Montréal. : “Le moins qu'on puisse dire. æut créer dans l'esprit de vos!
À je'est que trois jours avant le dé- ecteurs, une déplorable concep-! Triple
à + y e une clunchement général, la tion de l'attitude de M. Bourassa !Entente était fort précaire.” dans la guerre actuelle parce que Pour mettre le comble à cela, non fondée sur une claire intelli-
À M, Bourassa a publié dans son gence de tous les faits, Il y a une journal de diffamants articles raison logique pourquoi les décla- présentant comme une bande d'i- rations de M. Bourassa concer- | ones les soldats canadiens
uant la présente guerre de même que les opinions qu'il énonça sur la participation du Canada à cet- te même guerre auraient dû pro- voquer une grande indignation dans ce pays. Je vais me forcer de le démontrer.
Dans l'extrait que vous avez publié des articles de M. Bourus- sa il affirme son opinion que le Canada “a le devoir d'aider la Grande-Bretagne, la France et la Belgique de toutes ses forces et par tous les moyens d'action qui lui sont propres.” Cela fut écrit par M. Bourassa pour la satisfuc- tion de ses amis de langue anglai- sæ. Je vais maintenant vous citer de son journal le Peroir, ce qu'il à écrit pour ses compatriotes :
“A ceux de mes amis qui me de- mandent avec angoisse si j'ap- prouve aujourd'hui ce que je pré- voyais et condamnuait dès is) la participation du Canada aux guerres de l'Angleterre, étrangè- res au Canada-—je réponds sans hésiter: Non!
Le Canada, dépendance irres
ble de ln Grande-Bretagne, n'a aueune obligation morale ou constitutionnelle ni aucun inténit immédiat dans le conflit actuel.”
Une lecture attentive de deux extraits nous laisse avec li i qu'aucune nation ayant le et de soi-même telle que la Grande Bretagne ne pour. vait sans une perte de dignité et de prestige inconcevable accepter un Svours tel qu'en offrirait le Canada selon le mode suggéré par M. Bourassa. D'un eûté il préche l'assistance: d'autre part il met en garde contre le danger de créer l'idée qu'un tel secours eut donné dans une pensée d'impérialisme, patriotiq nt ou loyalement, Il æ veut
campés à Valcartier.
Tous les faits ci-dessus peuvent être contrôlés en référant à la col- lection du journal de M. Bouras- sa à Montréal. J'ai moi-même ré- féré aux articles de M. Bourassa lesquels furent traduits et pu- bliés, au jour le jour, correctement lans le Daily Mail de Montréal.
Doit-on s'étonner qu'une tem- pête d'indignation s'élève à l'oc- casion de la prédication d'une tel- le “aide à la Grande-Bretagne ?” Quand on se souvient que des an- nées durant, M. Bourassa a pré- ché à ses compatriotes de Ja pro- vince de Québec de telles idées, on a quelque idée du mal qu'il a fait.
De plus, je snis en état d'ac- cuser M. Bourassa d'avoir fait de fausses affirmations concernant les écoles de lPAlsace-Lorraine, Cela, en soutenant que les privi- lèges de langue accordés par les Allemands aux écoles de ces pro- vinces étaient plus avantageux à la population française que ceux mr. + en Ontario. Le Daily Mail, de Montréal, 7 octobre, a nié et refuté cela, M. Bourassa, Si prompt à répondre aux défis concernatn ses affirmations, n'a jamais répondu. C'est en s'up- puvant sur lAnnual Register, de 1913, que fut refutée l’allégation de M. Bourassa.
Brenton À, Mac\ub. Montréal, 13% octobre 1914.
eee
ces
M. le Directeur de In Tribu nue,
Monsieur :—
Un ami vient de me communi- quer une coupure de votre journal : 21 octobre dernier contenant la | lettre de M. MucNab, datée du 13 | octobre, suivie de vos remarques. Me permettrez-vous de vous rappeler que de vieux rapports!
|
rver le droit d'être fé- licité de sa bonté de cœur plutôt
régunent | journaux |
des |
Depuis, |
Il a dénigré et insulté la diplo. |
la |
les obligations |
|ciper alle- parti
Je réservai expressément les prin-
PR |
tion qui lui sont propres, au tri-
|faire ou ne pas faire, et assurer
5 qu ne sera peut-être pas en état ae
respect lque je croyais que nous eussions [l'un pour l'autre, auraient dû lvous pousser, avant de publier leette lettre, soit à me la commu- Iniquer, soit à vous enquérir de ce lque j'ai dit de la participation du |Canadn à la guerre. Vous vous |aoriez ainsi formé une juste idée altitude et auriez évité de prêter votre appui à la plus éhontée et systématique tentative (de enlomnier un homme sincère,
parce qu'il refuse d'être linstru meut de voleurs et de poltrons, ILa raison culomnies, je inisserai savoir plus tard,
personnels, l'estime et le
de non
de ces [vous 18 ‘. Je revins d'Europe le 20 août. laves un entier et sincère désir de {participer sans sacrifier le moin- dre principe. naturellement, à toute politique adoptée ou à adop- ter afin d'aider à la cause de ln France, de la Belgique et de 'An- gleterre, Pour la Russie et le pan- [slavisme, je n'ai aucune svmpa- [thie: en cela, je suis d'accord avec {la plupart d'< anglais qui pensent let savent. Avant de 4 =
» que je pensais, } itucdini n ve
soin la situation an {Canada et les opinions émises au parlement et ei dehors du parle- meut. Le S spiembre, j'écrivis {mou premier article sur “le devoir [uational® du Canada. Je signalai Île danger de n'envisager la situa- tion que du seul point de vue de la France et de l'Angleterre et
| d'oublier la situation particulière
du Canada de même que ses prin- cipaux intérêts. Je ne pouvais pas admettre l’idée, énoncée an parlement par les chefs des deux partis, que le Canada doit parti- i cette guerre, parce que le lEmpire britannique.
H
cipes constitutionels que je posui lors de la guerre sud-africaine et prèchai depuis envers et contre
ioutes difficultés ou tempêtes. Ces pricipes, je les énoncai de inouveau dans un langage des
plus modérés, plus même que ce- lui que j'employai devant des au- ditoires anglais, au Canada ou en Angleterre,
Dans ce même article j'écrivis ce qui suit:
“Ces réserves faites, ces faits posés comme jalons de la route qu'il faudra nécessairement par- courir à nouveau, lorsque viendra la période du rajustement natio- nal, je me hâte d'envisager un as- pect plus large de la question, sur lequel il me semble que tous les Canadiens doivent pouvoir s'en- tendre,
*Indépendamment de ses “obli- gwations” coloniales, nulles en fonction de l'histoire, de la cons- tüitution et des faits, le Canada, comme nation, embryonnaire si l'on veut, comme communauté hu- maine, peut-il rester indifférent au conflit enropéen !
A cette deuxième question, comme à la première, (J'obliga- tion du Canada à participer aux
guerres impériales), je réponds sans hésiter: Non. “Le Canada, nation anglo-
française, liée à l'Angleterre et à la France par mille attaches eth- niques, sociales, intellectuelles, 6- conomiques, a un intérêt vital au maintien de la France et de l'An- gleterre, de leur prestige, de leur puissance, de lenr action mondin- le.
“(C'est done son devoir national de contribuer, dans la mesure de ses forces et par les moyens d'ac-
omphe et surtout à l'endurance les efforts combinés de la France et de l'Angleterre,
“Muis pour rendre cette con- tribution efficace, le Canada doit commencer par envisager résolu- ment sa situation réelle, se rendre un compte exact de ce qu'il peut
sa sécurité intérieure, avant d'en- tamer on de poursuivre un effort
soutenir jusqu'au bout.” Puis, je montrai les dangers de
L2 "
notre cris éocnomique, gag k
rant du fait de In guerre et ©
débourcés nationaux qu'elle com- érai que le Ca- nada <’occupat d'abord de lui-mé- me comme figent l'Angleterre, la
portait: et je su
France ou tout autre pay<.
Pour établir la justesse de ma suggestion. je fis une complète a- anglaise. avant la guerre, telle que racontée
lans le Livre Blanc anglais. Cet-
inalyse de la politique
te étude, je la préfaçai des marques suivantes:
“Ils (les vrais ærdront pent-être usions, Fa seront
re-
il- for-
quelques bien
és de constater qu'aux yeux de
sir Edward Grey et de ses colle. gues, le salut de la France et la protection de la Belgique sont | restés, jusqu'an dernier jour, des considérations secondaires, entiè- rement subordonnées aux seuls intérêts de la Grande-Bretagne. Mais ce que le grand diplomate anglais perdra à leurs veux com- me “champion du droit et de la justice”, il le regagnera léfenseur habile, courageux et vpiniñtre des intérêts de son pays,
“Notre patriotisme bruyant, en- fantin et, soumme toute, peu pro- ducteur d'action, y gagnerait beaucoup à profiter de l'exemple de magnifique “égoïsme que lui enseigne tonte l'histoire de la di- plomatie et de la politique an- glaises, dont nos lovalistes par- lent tant mais qu'ils semblent si peu comprendre.”
En quatre articles, dont chaque affirmation s'étayait sur un ex- uit de la correspondance et des déclarations de Sir Edward Grey, je prouvai conclusivement que. jusqu'au © août, Sir Edward Grey tint, dans ses rapports avec In France et a Russie, aussi bien que dans ses relations avec l'ATe- inagne, cette invariable ligne de conduite: Nous agirons conformé- ment à nos intérêts: nous ferons la guerre où garderons la paix. «lon les exigences des intérêts an- giais. À l'aide des propres paroles de Sir Edward Grey, je prouvai que, en dépit des avertissements répétés et des pressantes deman- des de la France. de la Russie et de l'Ttelie, même après que le gou- vernement anglais eût refusé de “trafiquer” de Ja neutralité de la Belgique avec l'Allemagne, Sir Edward Grey avait proposé à l'ambassadeur allemand une en- tente dont l'acceptation par AT lemagne eut entrainé l'abandon à leur sort de la France et de la Belgique pur la Grande-Bretagne.
Je pr PA par cés mots:
“Les hommes de bonne foi qui ont lu ces pages en entier, sans passion, dans l'esprit qui les a dictées, s'accorderont avec moi pour dire qu'elles contiennent les éléments de l'un des chapitres les plus glorieux et les plus instrue- tifs de l'histoire d'Angleterre, L'homme qui en a fourni les don- nées principales, même s'il s'est trompé dans son diagnostic de la situation, n'en apparaît que plus grand, Lors de la guerre des Bal- kans, il avait réussi à empêcher l'incendie de s'étendre sur toute l'Europe. Cette fois, les événe- ments et la rivalité des nations ont été plus forts que lui, mais la trace de ses efforts n'en reste pas moins profonde et remarquable, Dans les deux cas, fidèle à Ja grande tradition britannique, il à été avant et par-dessus tout l'homme de son pays. C'est là la lecon que je voulais tirer de cette étude,
“Il me paraît que le Canada ne saurait mieux démontrer son “lo- valisme” qu'en s'inspirant des ex- emples de la grande nation à qui il a emprunté ses institutions po- litiques,”
C'est cela que M. MacNab up- pelle ‘“dénigrer et calomnier la diplomatie britannique.”
Partant du point de vue que je viens de mentionner et qui a tou- jours été le principe dirigeant de ma vie publique—le Canada se doit d'abord à lui-méme— j'écri-
vis plusieurs articles, où pour mettre les Canadiens en garde
contre les conséquences d'un trop grand effort militaire, où contre l'absence de mesures préventives afin de soutenir l'effort fait et d'alléger les souffrances de notre xuple. De ces articles le Ia et e Veus, dont M. MacNab est gé- rant, déconpa telles phrases iso- lées propres à eréer dans l'esprit de ss lecteurs l'idée que j'étais opposé à tout genre de secours aux nations alliées, Jamais, il ne tradwisit eu reproduisit un seul mot pouvant donner à ses lecteurs ne sachant qu'une langue une jus- te idée de mes opinions. Cette tac- tique de fausses citations et de calomnies donna sujet à des pro-
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Canadiens) v
comme
nine tie
testations indignées de cunserva- teurs impérialistes, te: que M. C.- H. Cahnu, et de hbéruux à l'es- prit large, tel que M. Henry Tüin- mis, Un tel nombre de lettres de désapprobation et de désabonne- ments parvinrent aux bureaux du Mail-News qu'il dût subitement mettre fin à sa malpropre campa gne. Mais, forcé par son intérêt et sa haine à poursuivre son effort pour ne faire abattre comme Île “chien enragé”, l'inspirateur de +tte dégoûtante tâche transport dans vos colonnes les mensonges qu'il n'avait plus le courage d'im- primer dans son propre journal.
Voie) qui vous donnera une idée les pracédés de M. MacNab. TI! vous écrit :
“Pour mettre le comble à cela, M. Bourassa a publié dans son journal de diffamants articles présentant comme une bande d'i- vrognies soldats canadiens “ampés à Valeurtier.”
les
Le sul article que j'écrivis ou publiai, se rapportant directement où indirectement à la conduite des soldats campés à Valcartier, le fût le 23 septembre.
Vous pourrez facilement vous en procurer un exemplaire à Winnipeg. le faire mobire en entier et le publier dans votre journal. Je serais prêt à accepter le verdict de n'importe quel hon- nête lecteur de votre journal.
Toute remarque faite par moi sur la conduite de certains sol- dats à Valcartier fut empruntée à
l'Action Sociale. Les accusations portées par ce journal ont été beaucoup plus graves que les
miennes, mais comme l'Acfion Sociale x épousé la doctrine tory- impérialiste, Je Aa/-Verws n'a soufflé mot de ses critiques, Je fus le seul “difamateur” de nos sol- dats,
Après avoir signalé ces abus à l'autorité et civile et militaire, j'a- joutai ceci:
“Est-ce à dire que le contingent canadien contient une plus forte proportion de débanchés que les armées européennes? Non—et les récits des horreurs de la guerre font foi du contraire—:; mais 6vi- demment la discipline, ici, fait dé- faut, même quand elle est le plus facile à exercer.”
Naturellement, le HaiNeirs et les autres feuilles jingoes qui tien- nent de lui leurs renseignements, ne reproduisirent point ces lignes.
Autre exemple: concernant len- nant l'enseignement bilingue dans l'Ontario.
Le 29 août, après avoir célébré de tout coeur le splendide courage déployé pur les Belges, et Fla- mands et Wallons, j'ajoutais les remarques suivantes:
“Croit-on que les Flamands eus- sent donné au monde un tel ex- emple d'héroïsme et de désintéres- sement, que le peuple belge, divi- sé par la langue et la race, se fût ainsi uni comme un seul homme, si les Wallons, longtemps maîtres du gouvernement, des lois et de l'administration, avaient traité les Flamands comme les‘ Alle- mands ont traité les Alsaciens et les Lorrains, comme les gouver- nants de l'Ontario traitent au- jourd'hui les Canadiens francais?
“Puisse cette leçon ouvrir les veux des anglicateurs de notre pays, qui parlent tant d'unité na- tionale et de dévouement à l'Em- pire, et qui travaillent plus effica- cement que Guillaume TI et ses Uhlans, à la désintégration de l'Empire et au désaccord des ra- ces canadiennes,
“Je ne veux pas discuter, pour l'instant, l'opportunité de la con- tribution que le gouvernement d'Ontario a décidé d'offrir aux autorités impériales: mais sil veut que cette contribution soit réellement le don d'un peuple uni de coeur et d'esprit, qu'il imite le noble exemple du gouvernement français, anti-clérical et sectaire, rappelant les décrets contre les congrégations religieuses et réta- blissant les aumôneries de la flotte et de l’armée; qu'il marche sur les traces de Sir dns Carson et de M. John Bedmond, prêts hier à la guerre civile et s'unissant au- jourd'hui pour prêter main-forte aux ministres anglais; que sir Jumes Whitney annonce demain la fin des persécutions dirigées contre les Canadiens français de l'Ontario.—<t cet acte d'élémen- taire justice et de politique intel- ligente feru plus pour assurer l'u- nité de l'Empire et de la nation canadienne que tous les dons de farine ou d'argent.”
C'est ce que M. MaeNub uppel- le “insister pour: que les privile- gex spéciour concernant la lan- que soit accordés à mes compa- triotes d'Ontario avant qu'ils pro- mettent leur coopération.” Un autre journaliste jingo. ou du même acabit, a qualifié cela de tentative de “faire chanter Onta-
Il prétend que je n'ai jamais prouvé mon affirmation, qu'au voint de vue de l'enseignement
ilingue, la population française de l'Ontario se trouvait dans une situation inférieure à celle de la
gs de 9 française de l'Alsace- #0
rrame.
hrémsiiemérinhire inter ionpiané ere .
| En cefa il ment comme en tout le reste,
| Le Toronto Nerrs ayant voutes- |t6 inon affirmation, j'écrivis, le 19 | septembre :
| “J'ai écrit et je répète, avec |plus de précision, que, dans deux j“ents communes d'Alsace-Lorrai- ve, la langue française est l'idio- me officiel de l'administration |municipale, Dans les mêmes com- juunes, plus de quatre cents éco- |les, subventionnées par le gouver- [rent allemand, donnent aux enfants de langue française l'en- seignement de leur langue mater- nelle avec plus d'intelligence et de libéralité que le règlement No 17 de l'Ontario ne le permet.”
Ceci, je ne le répétai point a- près le défi du H/ai7, du 7 octobre, (selon M. MacNab), pour trois raisons! premièrement, parce que j'avais déjà répondu à un défi a- nalogue du Z'oronto News: æcon- dement, parce que je lis rarement le Mail depuis qu'il a démontré qu'il était un misérable exploi- teur des plus ignobles préjugés: troisièmement, parce que j'ai ces- sé tous rapports personnels et professionnels avec les journalis- tes que je considère indignes de mon dédain.
Vous, je puis vous dire que mes renseignements ont été puisés aux meilleures sources: an Bureau Chef de l'Education, à Strass- bourg, le 31 juillet dernier: je les fis contrôler par les chefs les plus anti-allemands de l'Alsuce- Lorraine,
Vous dites que “M. MacNab est sur les lieux, suivant, au jour ke jour, les déclarations du jour- nal dé M, Bourassa, le Devoir”, C'est vrai: et précisément pour ette raison cet individu mérite Je mépris de tous les journalistes et citoyens qui ont le respect d'eux- mémes, ÏI} ne peut trouver une exeuse quelconque pour les men- songes systématiques, les calom- nies e{ les fausses citations que, des semaines durant, il a accumu- lés contre moi: qu'il ne ne cessu de publier dans son journal que pour la seule raison que sa cireu- lation en était affectée,
Des motifs de M. MaeNab de pratiquer ce dégradant genre de journaliste, je n'ai pas à en par- ler pour le moment, Qu'il suflise de vous dire que quand cet indi- vidu était au Montreal Star et que moi-même je poursuivais la méme campagne nationaliste que je mène aujourd'hui, après que je me fus opposé à l'envoi de trou- pes tailruite dans l'Afrique du Sud pour les mêmes raisons et les mêmes principes que j'invoque aujourd'hui contre les doctrines
or
réchées par le Wail-News, M. MacNab me réitéra l'affirmation
de son admiration pour ma per- sonne et de sa croyance en mes idées, Cela peut vous donner une idée de l'homme et de son carac- tère,
C'est mon intention, si je puis trouver quelques heures de loisir, de traduire et de publier en pam- vhlet tout ce que j'ai écrit, et de a conduite de l'Angleterre et des intérêts du Canada dans cette guerre, Si cela se peut, je suis certain que, à moins que vous ne soyiez plus l'homme que j'ai con- nu, vous serez un des premiers à adinettre, bien vous puissiez ne pas partager toutes mes opinions, que je n'ai dit rien d'indigne d'un vrai canadien et d'un sujet bri- tannique conscient de ses droits aussi bien que de ses devoirs,
Croyez-moi, Monsieur,
Votre tout dévoué. UHenri Bourassa. Montréal, 28 octobre 1914.
D —
DISCIPLINE ALLEMANDE
Dans un convoi d'environ 500 blessés arrivés hier à Bordeaux se trouvaient deux Allemands fort grièvement atteints, Trois autres avaient dû être laissés en route, à des étapes où ils avaient presque immédiatement succombé, Si l'un s'est constamment renfermé dans un silence farouche dont ne pu- rent le tirer ni les soins de l'infir- mier, ni les efforts de l'interprète, à l’arrivée, son camarade d'infor- tune, plus jeune et d'une physio- nomie moins sauvage, se préta vo- lontiers à des confidences.
Il raconta que son régiment é- tait tombé tout entier sous les coups des batteries allemandes, par suite d'une fausse manoeuvre huputable à son chef, À l'en croi- re, il en serait le dernier survi- vant, il assure qu'il était person- nellement resté dix jours aban- donné, sans soins et sans nourri- ture, dans un bois où le service sanitaire français finit par le re- cueillir, 11 parla avec reconnais- sance du “capitaine français” —il voulait désigner un major—qui
RE
Les mères peuvent facilement savoir quand leurs enfants souf- frent des vers et elles ne perdent point de temps avant de recourir au meilleur des re s—l'Exter- minateur de Vers de Mother Gra- ves,
Yinui
. Man., 17 nov. 1
*
eut
pepe
l'avait relevé et pan avec une grande bonté, Mais vos ambulances, lui dit: on, comment vous recherchent-ek les avec «1 peu de soin !
Il et qu'elles & préoccu: paient surtout de fuir.
Interrogé sur l'attitude des offi- ciers allemands à l'égard de la
troupe, il avoua que clle-er était soumise aux pires trarñtements.— (La Dépeche de Toulouse.)
Département des patrons
Cette robe très unie a des man- ches raglan dont la partie supé- rieure se prolonge jusqu'au cou. Læ devant et le derrière sont unis avee ouverture sur le devant, Le col est orné d'un petit collet ren- versé et les manchettes pour le fi- ni doivent aller avec les manches quand elles sont courtes. Elles peuvent être longues avec un poi- gnet en bande, On peut employer de la toile, de la mousseline, du creton crêpe et autres tissus iden- tiques.
Le patron de robe de nuit No 6,901 est pour mesures de buste de 36, 40 et 44 pouces. La gran- deur moyenne demande 414 ver- ges d'un tissu de 45 pouces de lar- ge,
Ce patron peut être obtenu en envoyant dix sous au bureau de ce journal.
Dans le genre nouveau, blouse est unie et n'a que des li- gnes droites, Dans le dos, le pan- neau du centre est découpé de telle façon qu'il forme par ses extensions les parties de la tail-
cette
le, Le col est orné d’un collet montant et de revers: la manche ajustée est pleine longueur, Le satin est très employé pour ce genre de costume.
Le patron ‘de blouse No 6,842 est pour mesures de buste de 34 à #4 pouces, La grandeur moyen- ne demande 214 verges d'un tissu de 36 pouces.
Ce patron peut être obtenu en envoyant dix sous au bureau de ce journal.
NOTRE COUPON. , 8. P, 3151 dia we
Veuillez trouver chinclus ,,,,,,,,,,.e sous en retour desquels vous m'enver
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‘ete d la Justice, ta té deirire attaques bee vers et le premier | ‘té donnée mfonrd'hui par le pre: qui ont été tués à da gure n'ont vs Montrésl, dans it provimes de |suin des mères est de soir À celpier ministre, M. Asquith. à lnlons encore été enterrés Québec, a 6t6 désignée comme un, que les enfants soient Hbérés de lchambre des communes, en répon- nil ++ * DES TROUPES RUSSES | GERMANIQUE androit d'enregistrement pour les or peste. Un vermifuge sur le-[<æ à une question M, M. Edward | l'étranger ennemis, en vertu dufquel on peut compter, est keiT. John. membre de ls chambre SOUS-MARIN ALLE- AU DR STAND TUE | nadit arrûté en conseil. {Por des de Miller contre on Vers |
A la portée de tous, d'octabre 1914, préparé à la suite
pour Le comté Denbighadhire.
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morale 5. | Beaucoup d'enfants meurent | {le tons grades, Cette estimation a ftransportés en Angleterre: L'eux
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| ! Na hrs done que nous stipilons|Non ulkement elles hasseront | DRE tee GPTL | UN TORFILLEUR . dia ‘4 + , + Tr 2: En F russe orientale, en Pole gne et en Galicie, les forces | Quelques histoires d'anne-| 4 jarons par les présentes. pariles vers de Oran Ms CITUES PAR LEURS FRANCAIS e à ‘ FE Los : Puit Hi do un restauraté | ù austro-ailemandes ne peivent résister aux attaques xions temeraires avec l'avis de Notre Conseil |« eAcol o taurateur « ‘ de Fe one é . wivé pour le Canada, qu'un bn-}le santé et un remè Fi contre nom- | FROFRES CANONS LR HE Fe , An | Mon da nreg riktrement ponr les | bre de maux «ont souffrent k | ts L' t eu hou au k = ” lennemis étrange rs sera établi et illenfants et qui les affaiblissent et {Plus de cinq cents prison- engagement à À s: | Cette race élue qu Win ele 44e par le pr Sœænt Ctabli en ke ’ ité | me ttent leur vie en danger. niers alle nds réunis à! large de Westende, dans , 176 \ 7. nf J M ! : er É lue pos de « à 1 te Montré al dans ! À provi e de ee Y mn . d la mer du Nord x ce |:1 | fs nine for à sur 6-1 Québec, pour les fins ct en vertu | ! pres sont victimes u ci # ‘ , r< | ! ” ve « 4 ve ù ” See HS, les termes et dispositions du sus- | gage: ment qui se Jivra au clair de | bombardement Pari lé: Ua dinde di +1 9! Arts 1" " | er sw TE lit arrêté en conseil en date du | lune. | ——- D rue a s æ toi jl ; 4 "T3 " ne Cr le Hi ingt-huitième jour d'octobre Après que le fort Moltke eut : "4 L LUE PQUE, MAAORCR, QI ER UE RS ! toire na pas ébranté son inipur | 1044 Fu dre füt donhé d'arré Du nord dé la France, 15. |lenr français a coulé tin sous-nin “ PATEL tu à (à | Pas 4 RStant | D : prédde % g Le a EN vt à CR US at £a ile bombardement d'Yprés qni fn isin allemand, au large Veste 4 k # à D * En retient * * “1 » À ’. + jui precs Le féaux (tar loc operations, ce qui EVA leu lieu matdi dernier FARTe 4 au* (B ets ut * [LOrgnENIeNx empire 1 ANA COUR Lanjets et tous ceux que les présen-lisrribles rencontres dans les rües| { egrqu . a L L LEE 1 orporerait sans Coup T6 fies poivent concerher, sont par |de là ville [alliés d'avoir à s'occuper de près Le sous-marin esayait de tor- “ir ln vetite Serbie et Tl'hummhil | es me f sente requis le doux le j FUN | de 1,000 prisonniers allemands. piller le navire francis lorsque (E Wo gro. Le correspondant du Lnnnissanée et d'agir en const RP Les obus allemands tombaient sur{son périscope fut aperçu par de s à, ji 1 “Corriére della Sera” à Cétis une | " Eu CT RA la gare en nombre considérable, leommandant du torpilleur, Celni is 1 K ns ‘ le P il proclamation, impr |" 4 d Vu fo L Vons avons fail VICTOIRE F NCAISE l'ennemi espérant faire sauter un lei, à toute vitesse, lançn son avi + L'à regard | i miée À limprit merie d'Ets at à V imettre Nos Die te à Téttées Pa- AU CONGO train blindé qui y st ationnait. re sur le sous-marin, qui disparut ich ine, et qui devait être affiché dan < [tentes et rs icellés fait apposer ke! ne Au moment où les gra aussitôt après In collision. Une pays au lendemai le nra- | Grand Scbai | du Cinada. Témoin. | attegdaient l'arrivée d'un train {erande quantité d'huile remonta D ; {cie e é Très cher et Bien-aimé On- |Le terrain cédé pee M. Cail- ke Ne Lu à % , es 2 Inire à la surfare de e mer à let As t { athées 1 manifeste disait : e 4 Très fidèle Conseiller Lord out, ve don rer liant té let- M A ture bre ae i …. | Par ls volonté de Die | Fel aiéchat Son A lesée Roÿa- laux est regagné Par NO allemands en tuérent un prouvant indubitablement que le | ; voi ‘ { { : hi S AR à 12.11 é È + : Le à > Rome D'après 1 | onduit les destins des peupk Gb ke f ’rince 4h thur Williom Pa troupes ombre considérable, et seuls 284/|sous-marin avait conlé à fond. te “Da y Neon \ Pé n col st] rence de là pulssane « 15 Alba 1 . Due de Conine dén | "cha pperent à IA Or. . . Le torpilleur, Fables ONNOAETS général Dankl, com-{sS. ML l'empereur et roi François. | Strathearn, comte de Sussex Cent soixante et un prisonniers |est rentre au port pour effectuer hef le l'armée au-|.Foseph Ter, votre patrie a suecu # lans la pairie du Royaume-Uni) Bordeaux, 15.—On annonce of-| Mi avaient été blessée ont été {les réparations nécesenire d 1 les res [bé à Ja force des armes de « Le rince u Koyaume-l ni, de la! fiviellement que, dans la région de — ŒuS res rl id de In [Hnstro bhongro ee, De e pe à À ie 1 ande- RETE et 1 Irlan le, la riv ère » Sangn, au Congo. des 1 : . H | : . , I li soumis au gonvernerme ie de Saxe. Prince de Saxe-Co-|iroupes francaises, commandées C'PPTEPIINNANPITÉINP III TPE PES IT AERTS en F ( pon laut vjoute que le sta et sage souverail equ oc ] ourg et Gotha: Cheval oÀ de No par le général Avmerich, ont |4 D RAR + RÉ ‘rat Dankl a refusé de com 1DUS& à pis envoyés ici + ui exer-[tre Or tre Très noble le 1 la Jarre- |éhnssé les Allemands de la plus !e + D Lan er à coopérer avec le générai cer des vengenniées et des châti- tière Chevalier de Notre Ordre grande partie du territoire cédé |+ à l Mindenbure on avec reste Uinents, mais pour pernwltre que In te ancre C ei I res nolile du par la France à l'Allemagne lors È + ‘état-maior aHemand. [vérné et la justice règnent. Vous og lon: Chevalier de Notre Où le la convention de 1#11. + + "e a EF PETER êtes en son pouvoir, liez-Vous à sa * Très illustre dk .Saint-] atri- Le port militaire de Nzimou a 14 + 1 clémence avez confia en - e:] un fe Notre AE A te été capt uré par les Franc nis ‘- + + oldats qui aime justice et FConsil Privé: Grand Maitre de près deux jours de combat. à d 2 ” | n d : ; den TA + nes RUES ALLE- (sont conscients de leurs de Notre Ordre Très honorable du Le Congo belge a mis à ln dis- + + MANDES Le orié Bain; Chevalier Grand Comman-! position des troupes françaises le M , Enutile de dire que les affiches leur de Notre Ordre l'rès exaltél4 apeur “Luxembourg” et 150 sol- 4 + sont restées pour comble à T de l'Etoile de l'Inde; Chevalier lats > & + Les soldh: kaiser s’habil. |Primeur de Francois-loseph Girand-croix de Notre Ordre Très Le 2 octobre. une colonne. 4 2 10 ! 4 Re 4 distin ue le MAIN Mi hel FO comman lée par le colonel Hutin. + . + ( pu :mmes Voici un autre exemple de. la Siint-Geor ges Chevalier Grand a capturé Nola et n fait prison + audiere + watiel He | ape rbe déconcertante des Ger Comman leur de Notre Ordre |; ions plusieurs officiers et : fmle CN Pa + [maing I] nous est an cette foi: Très éminent de l'Empire Indien : nombre important de tirailleurs. | + . : Pui | al 5 foi lour Je généraux de Guillaume. hevalier Grand-croix de Notri Les troupes françaises se sont |* + at thi-officiel pu liée à Dans la pri imière marche des Oj lre Royal de Victoria CR Notre emparées de quatre canons et de £ D} eau C au e + Paris, une des dernière ruses des [troupes impériales sur Paris. l’é- | Aide-de-camp personnel; Gouver- |, nnitions. + + i oldats allemuancls serait de se dé Itat-major d'uné division s'installa [ñeur général el { ommandant gi Cette opération, déclare-t-on, [+ smilies + la l Huiser en femmes, ans D CUT de le )ise dont su 04 Fr NE du Ca- assure aluix Fr r'ançals la posse sejon + : i { D ldats allemands se sont lé maire est un notable fabricant [nada ) le lu ville de Basonga. + DE ERRN Pa US k à lus récemment ainsi cecoutrælde sücte. Le'général prüssien sl À Notre Hôtel du) Gouverne [* ? Quand vous installez une pe i | nf 1 H L # ”" n TT u A\w£ e + jé “Pour placer entre « et l'a lans un champ.près de Senones| montra plein de courtoisie, S'ex- DRE \T an I EXIE ses a, © | ; 66 SAFFORD LE coénpenntetihie nent os are 7 ‘ Minc | “ins nn € nt f is e ù D ‘Æ £ME r + RE TM ffién rs lirdes pommes de ter-|Primant en excellent français et Ni À Jon NAVIRE ALLEMAND + ilémanucde qu l octo-|re, alors que, dans les environs de [Pi eiant notre compatriote par lOCTOBRE, en Tetbee "qe #0 SAISI { ’ : 4 lrois- Maisons, on apercevait un [#00 nôm, il le félicita d'être resté |tre-Seigneur mil neuf cent qua- Î dans votre maison, vous 4 Plozk. & hecomboli d mar- | convoi allemand qui paraissait [dans Sa commune, TT lui demanda | torze, et de Nôtre règne la cin- ETS + Augmentez la valeur com- Ü re OU de bien vouloir fournir à ses trou. | quième. : > . re es de, près de qu hi 11 être escorté par un groupe dé de bien voulo l fournit À ges tro Ï Ë Il avait 150 hommes a bord mercinle de votre propriété F+ t femmes. pes tine liste en vérité assez co- Par ordre, et une cargaison suspecte |? | à e 4 “Ep uplètet ur d Cette ruse, dans les deux cas np de vivres et de commodi THOMAS MULVEY, + pour plus que le coût de l'a- rs : | s Lt, Lrurys 4 Ps ds tés | l'assuri ‘aucun attent: A 4 ASF: “1 ‘ A ji i | € efforts, \ i fn lécouverte par les troupes FE l'assura qu'aucun, attentat Sone-Secrétaire l'Etat. Perpignan, 13.—Un croiseur |* wélioration. C'est pour + drent pour se repose ai francaises qui ouvrirent le feussur|ne serait commis contre les per- anale ent délolonuher da dois |Ÿ à 6 : à + | He. € a SE run Pari ; dl à rca ca tn DATE ENT. sp ve vaDhtS nf mg NOR RS is À {aient-ilé allumés qie feu d Les soldats dégnisés prirent 1 se prodigun en gentillesses, j ch rs * : +* la “SAFFORD”, dans les ? : : 5 SE s ui avait à bord 150 hommes et , ‘ mi Vint de honvenu mettre | fuite, et lon apercut sous les j Avisant tout à coup l'us ine L'HEROISME dait si seb. À ca transportant + temps les plus froids, con. î fit 1 ! lt leurs 6sp QU: [ pos de ces préten lues femines dont la haute cheminée ne fumait DES JAFONAIS ii x y ce i n sus oite, + qu y. LE [l IVOUR furent éteint les hottes de ca aliers, plus, le re inéral s'éc ria î e da it “ * + P* ré "0 trot + cad dé at la chaleur dans Vo” + | ab À ldats fationés Pourquoi donc ne travaillez ——— pion pu el en PS a | à À tre : lurant büit he + Ps - D me — vous vaient à bord ont été conduits en|$ re maison durant huit heu- + | 0% ù lrepolis !' nil it LEA à 4 * % È < DE | (“ vè qui Ve | LES RENFORTS ALLE- | Beaucoup de mes ouvriers Tsing Tao fut pris d’ assaut rot Come prisonnie rs de 6 res avec un sul feu, En ss l le REA \lensand MANDS SonL'MmobrisEs, tif ti; «1 par les troupes du mikads |” + d'autres termes elle sauve + per RE {puis je n'ai plus de charbon, Pres e ’ à + +. AG (a Vous n'avez plus we char + du combustible et de l'éner- + ÈL Al 4] ae rl Las - > ki me à ‘ " prit ani ré | lot I h d bon ? . Qu'à cela ne tienne. Vous PT np x Fagfs LES PERTES ANGLAISES + gie. Nous en avons des 0 + rat mar -àa prophétie du général Jof-\., "11 n'est pas admissible |: Tokio, 13.—Un rapport officiel — à reuves et se l mme pe tal : 15 | { { ( x # kr » As re FFE 4 dun kt . i _— re res rons L x he ed ti ce ht on tn 1 R fre se réalisera bientôt qu une usine allemande s'arrête détaillé des opérations qui ont eu # . I ieureux : « = {faute de charbon, Dites-moi com- | Heu devant sing Fao vient d'é|Le 31 octobre elles s éle- de vous les montrer, + ne À ; L Lie Ne ? + 1 {SI | e D Free il à um faut d'hommes, L'in Sem IL est, Paie apart vaient à 57,000 hommes 1 : p» PA pr 1 11. opmunentant Parti ustrie d'un sujet de l'Empire Ort simples, excluant tou € pre : » , } til Ÿ ve t olonel Catti, paru dans le! mérite tous les égards!" tention, imais montre aue l'assaut ee . crivez aujourd hui È prit Aer : : k la Sera «dlans lequel Et laissant le maire stupéfai: Je cette place forte allemande Al Londres, 13.—Les pertes an-|+ + à NET ritique militaire italien diÎde cette annexion et de cette nn lété exécuté avec une témérité et miéioni use di. cotélies. ontile . . . + tnt : le : RE AIRE CA 1e F . L 3 . , Re. de. Les ds ] vi smhls trlnises, Jusqu fu : octopre, ON | SÉnéGa t QE tenant où Jamais [turalisation imprompines, le gé-fune Imsouciance de law le semD'a- té à peu près de 57,000 hommes |? The ominion a 14 or + J Litnds o due que les Allemands doivent ‘ame- |nérul s'éloigna avec son plus gra-[2!es à celles que montrèrent les + ù 4 = et ont téodu es fl: - des troupes de r enfort ‘ONtrE [cieux sourire. soldats japonais dans la guerre | È : x % À . s alliés, Je “Te “ÿ h De "s ADrèe, # ‘e avec ja Russie ter barbdétouBite long den fr \ ip exprink eux jours après, au lieu du ‘ + Co L + tite russft:a Meuioë de. : pour ant re ‘harbon, ce furent les Francais! Conduits par un détachement W J B RKER + mpany imited + a RASE ET trot * Mi ". si l'A Gay est qui arrivèrent, et'le général par-|de soldats du génie, qui firent . . A È ? meme denvorer de nouvelles l{t avec une certaine précipitx- | sauter une poudrière appartenant SOUS nl * tr . n h ÿ H * “Mais Ronéfliest de se ret pes contre nous, ce que la vie- |tion. aux Allemands, ce qui leur fit Entrepreneur d: ||* WINNIPEG, MAN. : résulte: fart K to sse rend improbable, il 1x} "Lo fobelcant +5 dénayder sa | perdre un grand nombre de sol- po mpes funèbres + + er Dhbtson Con Sera presque imp ossible ce trou- [réintégration dans Ja qualité de dats, les Janonais montèrent sur et embaumeur Toronto, Ont. - . . Montréal, Qué. + | hi P Glovai., B r assez d'officiers pour | ‘On- [citoyen français, s épaulements construits par les cath olique 2 $ 1 et Neiga LL ARRETE Ar Fa Allemands, sous une grèle de pro- dde + + l'A 4 2NTANSIR NT RARTUMe": Ia iectiles envoyés par les mitrail- Dans un district | cé # | tisfaction que lui a causée la dé FROCLAMAT!ION leuses. Ils furent aveuglés par les réside ntiel pêche annonçant que Îles Alle-: Lrthaur. obus lumineux lancés par l'eune- | ; il i R o! nands envoient des es VOIS (L. ini pour arriver à connaître leur hape e mortua , \ ur PE qu «ajoute: | CANADA position. vu de re privée = d à renseignement est €o GE ORGE CINQ. par Jan Grâce Æ rapport Jhsisie sir Lopinia- ; ro \ 1 1 \ prophétie de Victoire du ] 4 : 4 ed piose treté avec laquelle se défendirent Coin Breadway & Donald. 174 Quand an dk \ au À, me street Û | Dieu, Roi du Rovaume-l ni de . l , | Phone Main 3205 Winnipeg | L , Joure n iraera pas 4 | la Grande-Bret tagne et d'irlan- Allemands et donne de ponn- | de P | Orfêvreries et Orne- près. d Û iwvr 2 | de et des possessions britanni-|breux détails sur un terrible _en- ot fit \t —— “mes au delà des mers, Défen- = e 1 e ments d’Eglises, s:2ù 2 1 Ë 4 5 de la Foi, Empereur des : mins | 17! & 2 : Le lieutenant R UN CROISEUR ALLE- Indes. g Autels, Bancs et 1 ur-moment où MAND INTERNE | À tous cenx aue les présentes ver- t le, feu à s A HONOLULU! ‘2: ou qu'icelles pourront con- T. A. IRVINE, JOSEPH TURNER, J. hs MOULD, Q A Ameublements vplèsifs Qi cérnèr. ali : President. Vice-Pres ree- Pres roix,L rec ipage se sont enfuis s FROCEAMATION é Cloches è dr ACTE SRE s bhuteaux de sauvetage a FAT se .IW, STUART EDWARDS, Pour le d'untressse sont jetés à l' Le ‘Geier” sera désarméil: Sors-Ministre de ln Justice k Etc Huile de Sanctuaire, : , 1 ! : à onquesnatte À DT UET ont été: recu par destin jusqu'à la fin de la guerre |- de À | ; i - | Attendt géeùr veitd 4 dispo- Cierges, * L'augnôn k u et auvl Tree lutione de Lt Lot detanestiee dé la L 5 \ ! Wi as! ‘Ington, 11.—Le | ea e voi. fo" re, par ui arrêté" dè Son AT $ : , Vin de Messe, Au ù bat \ mand “Geier Rovale le Goônvernour géné- D tr l'on 1 r | répai ration" À Honol lulu s ‘in œ k al en jeonseil en date du vingt- IMITED, ss € no e Livres de Prières terné it à Infn des host huitième jour d'oêtobre 1914, il ., CE] Lun 1) à Deux croiseurs : japonai tait statué qu'un où plusieurs bu- É e Q Chapelets, sstient des | ré devant le not. SA ai ent lnfteeux d'entégistrement feraient Ingénieurs pour chauffage et aération. Fabrication Articles de Piété | " it rte du navire a Hemand k ui a DE 1 "11es, vules ON an- . . Que cree ne nm | r es e iele D pe r NT APE ns ik [ires e site ut” ent Cult Plombiers Sanitaires et Gaziers. Roms 13.< On | ete DS 2 temps à autre par le Mi. || Bureau chef : WINNIPEG, MANITOBA, - 296 rue Fort, ent, à \ F nisire de la Justice; pour l'enre- ! |‘Melephone Main 529. 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VERS LA BATAILLE DE L'AISNE
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De tous res épiques combats où traces du 1 : les nôtres. acharnés à bouter hors!route, au revers du fossé. des 6 de France les hordes des HBarba | pa ilements de terre, et, sous les res, dépenænt sans compter l'hé- | poummiers, le sol jonché de fruits
Toteme el versent &I magnanime-
ment leur sang. nous ne connai- |canon,
trions la farouche beauté que par
rafales du une tom-
ris abattus par les
puis, de-ci de-là.
be,
les récits mêmes de ceux qui » Les villages, non plus, n'ont tiennent un rôle glorieux. Nul!point été pillés: et les paysans, spéctatenr passif le tuant de vail- qui conmtaissent le sort. de certai lance et de tant d'abnégation. Et{nes localités voisines, saccagées de cœux qui, le plus ardemiment, sou-lfond en comble, Etrépilly, main haitéraient de pouvoir témoigner |tes autres, s'émerveillent de leur
des hauts faits que chaque jour voit s'accomplir, sont tenus à l'é cart dn champ de bataille, C'est très loin eu arrière qu'il leur fant aller, le long des routes, recueillir la trace des vertus de ceux qui luttent et amecombent por la Pa trie, Encore doivent-ils s'y aven- turer furtivement, car che- mins sont bien gardés. +
De la barrière jusqu'aux limi- tes du camp retranché de Paris, c'est dix fois, vingt fois qu'il faut exhiber l'incertain laissez-pusser dont on est porteur, La dernière barricade, avec le dernier poste, est aux portes de Lagny.
Pauvre Lagny, si gai, de cou- tume, aux jours d'été, empli des
les
fortune. En d'autres lieux, la san- vegarde teutonne se donna plis bre carrière, hélas!
LA 2 |
La Ferté-sons-Jouarre a connu les pires transes, l'oceupation fé- bombardement par ans, par les alliés, accourus à son secours-les incendies allumés par les Prussiens en fuite. Ses deux ponts, à elle sussi, ont sauté. dé-
traits par l'ennemi soucieux
roce, le les
de s'assurer une retraite relativement “aline, La Marne, d'habitude souriante ici. déchire à
poutres de fer tordues, bouillonne contre des pierres écronlées dans son lit, et son flot vert reflète les murs noircis par la flamme du pé- trole, les combles décoiffés d'une
si
4: des
chants et des lazzis des canotiers emenre de belle ordonnance, de Ja Marne, combien je je re-|.hitonu devenu couvent, que les
! | < à 1 " … . . vrouvai morne! Ce jour-H, PoUr-! Allemands ont brûlé en se reti-
tant, il recevait la réconfortante site de Mer Marbeau, le digne évêque de Meaux, Comme nous arrivions, le prélat franchissait la Marne sur le pont de bateaux pro- visoirement établi par le génie pour remplacer le “pont de Pier
rant. Aux murs des terrasses ver- dovantes où de placides bour geois, naguère, promenaient leurs réveries, se voient les égratignu-
des et j reulaire des mitrnilleuses a fauché les ifs et |
les fusains bien taillés des jar-
+
res balles le je
re” et le “pont de Fer” que, PAT ldins au bord de l'eau. On rougit, mesure défensive, on avait fait ‘omime d'un sacrilège, de se sou- sautér à l'approche de l'envahis-|senir. sur les ruines de cette jolie seur,et, sur son passage, tontes | citée ravagée, que Jeanne Pois- les têtes, respectueusement, se dé- lon, marquise de Pompadour, vit couvrent et s'inclinaient, hom-|}4 jour en ces lieux. …
mage rendu autant à la couraget- Pourtant “l'accueillante petite sé attitude, devant l'atlversité, de ville renaît à l'espérance, sinon
l'homme de devoir qu'à son ca ractére sacerdotal, +++
Ce fut seulement à 20 kilomè-
tres dé là que nous rencontres
la trace du passage de l'ennemi et
le théâtre d'un des derniers com-
déjà à la joie, Elle est pleine, au- jourd'hui, d'une martinle anima- tion de bon augure. Des soldats anglais la traversent, s'en allant au front, des troupes toutes fraî- ches—pour le moment où nous v passons—des artilleurs, d'une al-
bats, à la Haute-Maison et à|lure superbe à cheval, dont d'au- Pierre-Levée, Je crois QU'apréSleuns nrborent à leurs genoux. tant de jours écoulés, on peut! mme autrefois, dit-on. les ma
crainte,
nommer ces lieux sans ‘al jas espagnoles portaient à la Aussi bien ne s'agit-il pas ici de jarretière le poignard destiné à se livrer à des exercices de stra-|éfendre au besoin leur vertu.
tégie rétrospective, mais bien plu- tôt de noter quelques impressions de voyage.
Nous étions là, à ce qu'il m'a semblé, à l'extrême gauche du théâtre des combats de la Marne, à l’un des points où commença la retraite de l'ennemi. Les Afle- mands ne firent, pour ainsi dire.
des cuillers et des fourchettes Jui- santes, toutes neuves, el l'Œé- gants couteaux à manches d'os fi- chés dans leurs bandes molletiè- res. Et tout cela vous a un air ga. lant, un air gentleman en diable, et qui ravit d'aise,
que s'y montrer, Les habitants ont r css : Frey sa rat + 1 “ . : £ » ava -iernielre selnaine, sous î
gardé de leur raid le même odieux de yo A
sai botte allemande, Cauchemar ef-
souvenir qu'ils ont laissé partout où ils ont passé.
On les vit arriver comme torrent qui déborde sous la pe sée d'un orage. Pendant douze heures, ils défilèrent en rangs pressés, venant de la direction de Trilport et de Meaux, cavalerie, infanterie, artillerie, Un des offi- ciers qui les conduisait disait en s'éloignant: “Vous l'avez voulu! C'est vous qui nous avez déclaré la guerre, Dans huit jours, nous serons à Paris, victorieux.” Le surlendemain, ils repassaient par
un
froyable dont la chétive bourga- de, accrochée au flanc d'un co- teau, s'éveille à peine, Enfin, les Anglais s'approchèrent, poursui- vant leur marche en avant, Un combat très vif s'engngen. Pendant la journée presque en- tière, une batterie de sept pièces, fort habilement défilée, ennuva bien nos amis, Vers à heures, réso- lus à en finir vite, ils souhaitè- rent d'être dûment fixés sur l'em- placement de ces canons gênants Un aéroplane parut au ciel, sur-
la même route, Une importante |vola la plaine et les bois. Une fonce anglaise, qui les guettait heure après, c'en était fait. Les
dans la plaine de Pierre-Levée, les eulbutuit, les rejetait, en dé- route, vers Trilport et la Ferté- sous-Jouarre. Adieu, Paris!
Si les habitants conservent la mémoire des corvées qu'il leur fal- lut, de force, accomplir, comme de pomper de l'eau pour leurs chevaux, des réquisitions aux- quelles ils durent obtempérer, et qu'on leur paya en bons—de vrais “chiffons de papier’, ceux- là, selon le mot de M. de Beth- maun-Hollweg-—la terre ne mon-
sept pièces de Krupp s'étaient tues, La partie était gagnée de haute lutte, Les Allemands se re- pliaient, Dans les champs a voisi- nants, des tertres attestent quelle hécatombe 11 y eut là.
On nous dit : “Les canons v sont encore, Venez les voir.” Un rai- dillon nous conduisit au milieu des boqueteaux qui abritaient de tous côtés la batterie, Des tran- chées coupaient les glèbes, jon- chées d'épaves de toutes sortes, havresacs velus, marmites d'alus minum, casques bosselés et tronés,
fvouac : au bord de la
tre pas trop de traces du combat. Ce ne sont point les grand éven- irements quon imaginerait, les cratères ouverts par les obus, Seu- lement quelques troncs hachés: dans les chaumes, quelques débris,
pansements ensanglantés,—et jus- qu'à un album de pendules, dont les feuillets illustrés se dispersent au vent. Mais de eanons, plus. “Les Anglais seront venus les re-
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LA LIBERTE
voix du canon s'enfle en an gron- dement presque ininterrompu. La bataille est là, à quelques kilomè- tres de nous :—et Le soir, en effet, nous allions savoir, à ne pas dou- ter, combien nous étions passés près de l'arrière de nos positions.
ee
| Ii nons eût suffi, peut-être. pour | pouvoir nous en « procher davan- ltage d'un peu d'dan, de persévé- jp le veine, H n'a pas dé-
pendu de moi de tenter la fortn- ne, favorable aux audacieux.
Après une brève halte à In ‘ille prendre cette nuit”, murmure no- prochaine, brouillante du vir-et- êe nid eh , ‘ vient des troupes, où les longs
COL le,
ælhams rouges des gonmiers ma- Frocains se mélaient aux sombres vestes de nos artilleurs. il fallnt se replier.
Du imnoins les sept caissons de- meurent. et. alentour. des obns, Î | de de laissant voir, dans les gargousses éventrées, leurs fagots de poudre.
detérioreés, Dalles
}
apnels, ; à ’
Par des chemins où s'écoulait le torrent des renforts anglais cou- rant au front, nous eûmes grand- peine à regagner ln Ferté-sous- Jouarre. Il était nuit close quand v arrivämes:—une sinistre nuit de pluie et de bourrasque, Et comme en un pareil moment, il n'est pas une de nos pensées qui n'aille vers EUX, nos coeurs se serraient d'angoisse, à LES ima- giner sans abri, sous ce ciel inclé- ment, après les rudes heures de la journée,
L'homme qui enterra les morts | est 1à. Tl certifie que pas un de servants n'échappa., À chaque pas il décrit, avec des gestes tragiques. l'attitude des corps qu'il ratnans «a. Ce fut qui faisait honneur aux pointeurs britanniques,
Près de la d'un un gris git, tout brun de sang. percé d'un seu] trou, presque au milieu: en voilà un, du moins, qui n'a pas dû souffrir.
Hots
une belle besogne et
: Sn roue demi-brisée
des caissons, calot
Gustave Babin,
ES VICTOIRES DES RUSSES
La marche rapide des trou- pes du tsar n’a pas permis aux Allemands de se re- trancher derrière la War- the
+ ss
Nous sommes entrés à Château- Thierry comme la nuit allait tom- ber, La mélancolie du jour déeli- nant ajoutait encore à la tristesse de la ville déærtée, portant de toutes parts les traces du sac. Seu- les les maisons dont les hôtes € aient demeurés ont été respectées, -—+t encore!.., Si nous n'avions trouvé l'hospitalité au plus ac- cueillant des foyers—<hez le pro- pre petit-fils d'Alexandre Lenoir, le fondateur du Musée des Monu ments français, le sauveteur de tant de trésors d'art--nous ens- sions, je crois bien, dîné par coeur et couché à la belle étoile.
L
Pétrorade, 12.—T1 v a mainte- Au bout du jardin de cette mai- {nant des troupes russes dans la bénie, la Marne est à demilProvince de Posen, On annonce basrée par une étrange épave qui. aujourd'hui qu'une avant-garde à notre réveil, scintille an - soleil {a traversé la Warthe et s'est éta- levant, A l'arrivée des Allemands, |blie dans la ville de Peschen, ville une péniche chargée de pétrole allemande située à 16 kilomètres était là mouillée, Et plutôt que|de la frontière et à 95 kilomètres de voir tomber en leurs mains une [An nord-est de Breslan. cargaison en ce moment précieu- | y FA entre toutes, le marinier, âme Pétrorade, 12--En Prusse o- le vigoureuse trempe, y a mis lerientale, la marche des Russes se feu. Le bateau a flambé comme | poursuit avec succès, Le front rus- une allumette et sombré, Une par- {se a maintenant pénétré de quinze tie des bidons ont été ainsi pré-|kilomètres en territoire ennemi. servés : on les retire maintenant Les Allemands ont été chassés nr
sort
de l'eau, heureux, en ces temps, | Wirballen et de tgut le territoire de les trouver. ‘ qui s'étend entre Wirballen et Je viens de dire qu'on avait [Lawck.
respecté à peu près, ici, les foyers qui n'avaient pas été abandonnés. On a mis même, parfois, protéger, des
Sans aucun doute, le succès rns- s le plus important est l'invasion de la province de Posen. Une co- lonne russe, probablement compo- sée de: cavalerie, a forcé la Jigne le défense allemande sur I War- the et s'est avancée jusqu'à Ples- chen, importante position à 22 ki- lomètres au nord-ouest de Kalich
Ce fait est d'autant plus impor- tant que les Allemands avaient é- tabli une ligne de retranchements sur Ja Warthe, dans le but d'y arrêter une avance possible des Russes à traversda Pologne,
à des préoccupations de délicatesse dont nous trouvons la preuve évidente chez nos hôtes. Sur lun des panneaux peints du vestibule, un grand paysage clas- sique, verdoyant et touffu, une main qui s'appiiquait avait écrit. d'une calligraphie correcte de sergent-major: Bitte nicht plun- dern—“Prière de ne pas piller”. Touchante expression de Ja grati- tuue de garnisaires pas trop mu- fles! On croit retrouver là l'écho
1 LA ? j Il semble que l'avance des ar- des amabiités excessives, génan-
mées russes a été si rapide, quel-
ou Te DUR ARE ER “les atteignirent les rives de ln AUS DOUTER, AUX JOUTS PAS |Warthe presqu'en même temps très lointains où ils aspiraient à
que les Allemands et attaquèrent immédiatement, sans laisser à l'ennemi le temps de se reformer derrière ss retranchemnts,
Le commencement de l'invasion de la province de Posen en ce mo- ment est considéré par les eriti- ques militaires comme un fait re- Re enes Ils font ressortir que les Russes sont actuellement six semaines en avance sur le plan de campagne qu'ils espéraient pou- voir suivre, tant ont été brillantes les victoires remportées contre les Allemands. On comptait, en effet, dans les milieux militaires, que les Russes n'auraient pu assez ré- duire la résistance allemande pour leur permettre d'envahir la Silé- sie avant la fin de décembre,
La rapidité de l'avance des Russes a renversé tous les pronos ties. Après les victoires rempor- tées sur les rives de la Vistule, les Russes ont fait reculer les arriè- re-gardes allemandes à raison de 2 kilomètres par jour et se sont trouvés à la Éontière sur les ta-
nous conquérir autrement que par le fer et par le feu. és
Depuis la veille au soir, nous percevons au loin, le grondement du canon, C’est sa sourde rumeur aui nous attire et, pour l'entendre d'un peu plus près, nous repar- tons en hâte, sitôt levés,
Il semble qu'on suive toujours la même route, Dans cette rapide succession de sites et d'horizons, les images des choses entrevues se superposent et se confondent. Toujours, sur le terrain des com- bats, les mêmes boîtes de métal stintillant au soleil, les mêmes débris, traces du bivouac, les mé- ‘nes troncs hachés, Dans ces bois. Jans ces champs errent encore des fuyards égarés, ne sachant plns à qui se rendre, comme au pied de ces meules, derrière ces buissons, bien des morts gisent sans sépul- ture.
\ chaqüe halte, le bruit que guette nos oreilles se rapproche. Ce n'était, le matin, qu'un roule-
A
|
Winnipeg. Man, 17 nov, 1914
—
GRR PT
GEVAERT & DENISET
Immeubles
LES VIRTUO- SES DE LA CAMBRIOLE
: e pillage organisé des chà- teaux et villas par les officiers du kaiser
The Progress Construction Co. Lid.
Entreprise Générale
Paris, 14--A Ja suite du com muniqué æ trouvait In note sui- vante :
“L'exemple donné par les offi ciers allemands, en pillant sans merci tout ce qui sæ trouve en France et en Belgique s'est propua [88 Avenue Provencher, gé dans toutes les troupes alle- mandes,
“Un service spécial de trains est maintenant admirablement établi
Telephone Main 2354 St-Boniface, Man
pour transporter en Allemagne le butin pris dans les châteaux, aussi bien par les officiers que par les soldats,
“Ce service de pillage est très bien organisé,
“Une lettre de Getterniean (Hes- ). datée du 6 octobre, adressée à un résenviste à Sainte-Croix-aux- Mines, indique à quel point cette manie du pillage s'est développée. Cette lettre dit:
“Les souliers d'Hermann é- taient trop petits, Toutes les au- tres choses nous plaisent beaucoup plus. Nous n'avons pas besoin de les dissimuler ni de les tenir se- cret ce que tu nous a envoyé, car beaucoup de tes camarades ent envoyé beaucoup plus de choses que toi, Per-dessus tout, la porce- laine françnise est de beaucoup la plus appréciée,
“Si tu trouves d'autres plats, tu peux les envoyer.”
..
UN LIVRE QUI FAIT ÉPOQUE
——
HISTOIRE
DE
L'Eglise Catholique
Dans l'Ouest Canadien
(659 - 1905) Par le Rev. P. À. G. Morice, O. M. I.
TROIS FORTS VOLUMES RELIES, SUPERBEMENT ILLUSTRES DE PHOTO- GRAVURES, CARTES, FACSIMILES.
Londres, 14.—Le “Times” cite une conversation avec un Belge digne de croyance donnant#les dé- tails remarquables sur le pillage de villas belges ordonné par autorités militaires,
Le “Times” dit qu'il possède les noms des victimes, qui sont, pour la plupart, des membres très con- nus de la haute société blege,
D'après ce récit, l'état-major al- lemand possédait un guide dans lequel les maisons les mieux ins- tallées étaient indiquées par une ‘toile, De toutes celles où il y a- vait des calorifères instellés par des maisons allemandes, les auto- vités avaient un plan détaillé,
Le pillage des objets, tels que: argenterie, porcelaine, peintures, miniatures et vins, était accompli avec un certain degré de discerne- ment qui indiquait que les cam- brioleurs travaillaient en artistes consommés,
La personne qui donna ces ren- seignements au “Times” ajoute que la collection d'un très grand amatenr de porcelaines orientales, habitant près de Bruxelles, avait été soigneusement emballée et em- portée, à l'exception de certaines pièces douteuses,
Le prince Charles de Hohenzol- lern, qui est le beau-frère du roi des Belges et le frère du roi de Roumanie, à été vu, en personne, dirigeant attentivement le démé- nagement.
Un certain gentilhomme belge, dont la villa a été dévalisée pen- dant son absence, fit appel au gou- verneur allemand de Bruxelles pour se faire rendre justice,
les :(80 chapitres au lieu des 43 de la traduction anglai se.)
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AUSSI!
Dictionnaire Historique des Canadiens et des Métis français de l'Ouest
‘Nouvelle édition augmentée d’un Supplément Prix : $1.50 reliée et franco, cinq pour $6.00
TN
| dats ou officiers allemands tués, {blessés ou disparus.
Una liste contient à elle seule 29281 noms.
La plupart des noms cités dans la dernière liste représentent des vertes subies en septembre et mé- me en août, ét quelques-unes seu- lement se rapportent au commen- cement d'octobre,
Ce n'est que dimanche dernier qu'une dépêche de Berlin a an- noncé que le total des Berlinois victimes de la guerre avait atteint
tant pas trace de blessure, L'ex- plication en est simple: jexplo- sion de l'obus produit soudain. dans un certain rayon, une pres- sion d'air terrifiante: cette pres- sion disparait aussi soudainement qu'elle s'est produite: ïl y x là de quoi arrêter le fonctionnement de l'organisme humain, C'est exuc- tement comme si un plongeur é- tait précipité à une grande pro- fondeur et instantanément rame- né à la surface, Aucun être hu- main ne peut supporter une telle
Î 1 |
En égard à son rang élevé, il! tension.” dans une semaine le chiffre de lui fut permis d'inspecter le dé- 7,800. pôt de la gare du Nord, Là, il trouva 200 caisses contenant des de dents PE Ac objets lui appartenant, ainsi qu'à MENSONGES ALLE- LE KAISER ET LA son neveu. MANDES
Une dame, habitant près de GUERRE Bruges, mura son argenterie et FN ses tableaux dans la cave de sa Le choléra était à Paris. PRET maison, r .
c'est pourquoi les Alle- Les financiers allemands
étaient prévenus, depuis un an, des intentions “pa- | cifiques” de Guillaume II
mands n'y sont pas en-|
LES EXPLOSIFS FRANCAIS
———k | Une déclaration d’un chimis- Paris, 15.—Des prisonniers al- ! 7: à 1 lemands récemment capturés près | Paris, 11.—Le “Temps” dit te français de Roye, stupéfièrent les Français qu'il est bien connu, ‘dans Je mon- en soutenant a la seule raison | de financier, qu'il y a un an, le
pour laquelle Paris n'avait pas été pris, était la présence du choléra qui dévastait la ville,
Ikaiser «ppela près de lui le pré- |sident de la Reichsbank et lui de- | manda :
Bordeaux, 16.—Les ingénieurs français sont convaincus que la supériorité des explosifs français
ment confus, pareil à celui d'un lointain orage au fond d'un ciel d'été. Maintenant, les coups son- nent plus sec, distincts, doublés en sourdine par l'écho, Bientôt, le bruit régulier du moteur ne les couvrira plus,
Et voici qu'à notre gauche, nos veux attentifs ont distingué, au font de la colline, un blanc pa- nache montant dans l'azur pâle du matin. Fumée d'incendie, a- vons-nous pensé d'abord... quel- que ferme, un village que les sau- viges ont brûlé encore, Mais le lé- ger flocon tombe et s'évanouit aussitôt, remplacé au ciel, un peu plus loin, vers la droite, par un autre, puis deux, puis trois... Bientôt, c'est toute la crête de- vant nous qui s'empanache de fu- gaces vapeurs, dissipées sitôt qu'apparues, tandis que la grande
lons de l'ennemi et en bien meil- leure posture que lui pour livrer bataille,
Non contents des succès rem- a Ven en Prussæ oriencale et en ’ologne, les Russes ont aussi rapi dement avancé en Galicie, où, dans la direction de Cracovie, les Allemands ont été incapables de se maintenir sur aucune de leurs positions,
De forts détachements russes sont à moins de 50 kilomètres de Cracovie et, non-seulement mena- cent cette forteresse, mais encore ont coupé les communications de deux armées autrichiennes qui comptent 600,000 hommes. Celles-
i essayant de s'échapper en bat- tant en retraite par les cols dés Carpathes, abandonnent, dans leur précipitation, leurs canons et leurs approvisionnements.
pp nésiemtisalnlihentnnemmnrmmeenemenmeenennu É
a été démontrée au cours de cette guerre, C’est du moins l'opinion d'un expert éminent, attaché à la plus grande manufacture de mu- nitions de guerre de France.
“Les explosifs les plus moder- ues, dit-il, ont pour bas l'acide picrique, mais la combinaison chimique à laquelle sont parvenus les chimistes français, à prouvé qu'elle était, en temps de guerre, la plus régulière dans ses effets, et la plus puissante,
“Bien entendu, les dires des journaux, en £e qui concerne les effets produits par nos obus, sont très exugérés, surtout lorsqu'ils racontent que des compagnies en- tières ont été foudrovées. alors que leurs hommes jouaient aux cartes. Mais un fait certain est mi a trouvé des cadavres dans es attitudes étranges et ne por-
Les dernières statistiques prou- vent que la salubrité de Paris n'a jamais été parfaite, la mortalité pendant la dernière semaine est de 6 p. c. au-dessous de la moyen- ne, Conformément à ces chiffres, | Paris se trouve être la ville la plus salubre de France,
LES PERTES ALLE- MANDES
, “Dans le cas où un grave événe- [ment politique international se | produirait les les banques al- {lemandes pourraient-elles rem- bourser leurs dépositairest
Le banquier répondit qu'un tel | événement produirait une banque- | route, “uix
Le kaiser reprit alors:
—Eh bien! arrangez-vous de | façon que, si je vous pose la mé- me question dans quelque temps, vous soyez à même de me répon- és lra one ph F4 8
3 puis cel jour, résident de Elles sont officiellement de} pe dun Î . riale j° toujours 509,000 jusqu’au commen- | nt pour * Ag banques ; vd , !mandes surveillent avec soin leur cement d'octobre lactif liquide,
mr | Au commencement de juin, il représentants des
ur
| 1 1 1
|réunit
Copenhague, 15.—Les listes of- | grands établissements financiers
ficielles parues jusqu'à ce jour |de Berlin etile Lenvals que ets donnent un de 200,000 sol- | mesure était, indispensable,
Winnipeg, Mau, 17 nov. 1914
JE PAS
le ler novembre, 20 leur première |
Düumanche, enfants faisaient Communion. Mgr Charkebois administrait sacrement de confirmation à
fre int
le !
ot
la Police Mon- Allemand du le 5 novenibre. quelque temps avait les veux sur
112 officiers de iée ont arrété un non de Hoffinan. J1 y avait déjà La leu de son arrestation des papiers furent trouvés sur lui dé- montrant qu'il était en communi- cation un des C'onsuis allemands aux Etats-Unis, I dé- clara que cela lui importait pen ce que l'on étai it pour faire de Jui et que st on le fusillait comme es pion, cela fait indifférent, Cet nllespand est un jeune homme d'environ 25 ans, Il est détenu en prison ici, en attendant les ordres supérieures,
que polie e
lui et lors
SUIVIe avec
ui
L'hiver nous eat arrivé pour de bon cette fois: le thermomètre en-
registrait querques degrés en des
sous de zéro ce matin. . = La maine dernière, aucun
train ne fonctionnait sur la ligne du chemin de fer de In Baie d'Hudson. La Hudson Bay Cons truetion Co. ayant voulu réduire les snlaires des ingénieurs, chauf-
fours, sétré-fréins, etc, ceux-ci se mirent en grève immédiatement. La difficulté est maintenant ré- |
glée et les emplovés
leur ouvrage lundi le La question devenait ment grave car avec l'arrêt com- plet des trains il n'y ‘avait moins de 300 à 400 hommes dé- nués de toutes provisions de bon- che à environ 200 milles d'ici, sur
reprenaient K courant, excessive-
ka ligne et à T5 milles du camp |
d'approvisionnement le plus rap-
proché d'eux: ce qu'ils devaient faire à pied sans quoi ils ne pou- valent se nourrir. .….. Mercredi soir, après une gaie journée en honneur d'une noce, une bande de Russes s'était as-
semblés dans une maison de pen- sion galicienne, Comme ces Rus- ses et Galiciens avaient travaillé ensemble tn camarades, sur Ja li-
pas |
Dans l'après. midi. |
w |
1
|
| | 1 | | 1
|
| amies :
{ Ï |
gne en éonstruction du chemin de |
fer de la Baie d'Hudson, l'été |
dernier sil n'y avait rien d'étran- | Péloquin, étaient présentes.
ge à ce qu'ils se rassemblassent de nouveat pour passer les veillées une fois arrivés en ville, pour passer l'hiver: Après avoir joué |! aux cartes pendant un moment, sur les neufs heures du soir querelle commença sur un jeu de} cartes, Cette querelle tourna vite en une véritable bagarre, les ta- bles, les chafses, les vitres furent | vite brisées,
Nos Galiciens voyant cela, ju- gèrent qu'il était temps que nos Russes décampent, aussi eurent-ils
A subi l'épre uvre L'Huile Electrique du Thomas a été sur Île marché de- puis trente ans et s'est prouvé un bonheur pour des milliers de per sonnes, Très en faveur dans tout le Canada et ayant une renommé
du te mrps.
qui a franchi les mers. On ne sau- |iment, mais comme il ne court pas rait trouver un liniment qui soit | bien fort, il a manqué son train.
son équivalent, Même si on en;
doubluit le prix, ce serait encore partir à point,
un liniment à bon marché.
une |
| |
docteur |
|cule Préfontaine avait l'intention de x
|
|
| était prudent “de s'en aller. Al
| gar
is de ces jeunes filles ravissan- |
recours aux armes à feu. ce | voyant, les rusæs qui n'avaient pas d'armes à feu crurezt qu'il]
commencèrent-ils à sæ sauver, pas | assez vite cependant, car une Lg ve G d'entre eux furent bles- | dont einq assez grièvement. | Caisse les fusils dont les Gali-! iens se særvaient étaient des fu-| lle à plomb, les blessures ne son | pas graves: ba piupart des bles | és ayant reçu ka charge de plomb dans la partie foncière de leurs P individus, dont un ne portait pas|fiiel suivant a été publié: moins de 122 marques de grains | “Pendant toute la journée de eng ). Lexe tation était à SON ! d'hier, l'action s'est continuée a- », | fallut tons les efforts | la même intensité que pen<ant de sept “polie lers réunis pour ar-|jes combats précédents, entre la
|D'Armentières à la mer du
leurs succès au centre
Le communiqué of-
er nb ver
réter la bataille qui s'envenimait |; et la région d'Armentières. de plus en plus. La violence partie ulière de ces en- .. à … Iigagements s est encore augmentée M. JB. Bacon louait, derniè-
+: ; [du fuit que les deux adversaires rement, sa salle de billards à MM. prennent tour à tour l'offensive,
Rusk et Moors, M. et Mme Bacon | «En résumé, on peut dire qne la
le bé < et leur bébé lois ent partir dv | journée a été marquée par l'échec peu pour la Californie Fe 118 | l'une attaque faite par des forces iront passer le restant de l'hiver. { sonsidérables
au sud d'Ypres, et par les progrès sensibles des trou- kan: françaises dans le voisinage de Bixschoote et entre Y pres et Armentières | “Sur le front des troupes an- lelylaises, les attaques ont ét6, de nême, repoussées avec énergie. “Sur la majeure partie du reste du front, depuis le eanal de La iassée jusqu'à la Woevre, nos roupes ont mis en état de défense
LD —————
SAINT-PIERRE
Mercredi a eu lieu à la « “ha pell à : couvent le mariage de M. Noël |:
Vadeboncoeur à Mile May Fos- | ter,
Les invités, des parents, prirent le dîner chez le père du mari. A [1 deux heures, tous partaient en au- [les positions dont elles s'étaient to pour Winnipeg. |emparées dans le courant des
Meilleurs souhaits de bonheur | journées précédentes, Il nous faut aux nouveaux époux, [aussi noter les progrès de nos ar-
nr) |ines dans la région de Loivre, en- | tre Reims et Berr y-au- Bac.
“En Lorraine, il n'y a rien à si- gnaler,
“Dans les
On anonce le mariage prochain de Mlle Flore Hébert à M. Ed- | Lussier, de Sainte-Elizabeth.
0 id Vosges, de nouvelles
On annonce la mort de M.lattaques ennemies dirigées contre |aies, l'armée autrichienne est le vésul- Eustache Lemoyne, décédé le 13 haikeurs situées au sud de "SN É 8 tat du combat eui se livra à la fin novembre. Son service aura lieu | Mont-Sainte-Marie et au sud-est Le mouvement de retraite delde septembre, dans lequel nous à- lundi matin, Nos sympathies sont | de Thann ont été repoussées.” | l'armée allemande continue, dit{vons eu la victoire. qui avait pour offertes à la famille Lemoyne, état Lune dépêche de Rotterdam à l'Ex- | but tout d'abord d'arrêter l'offen-
as Et | Parts, 11—1Le général Ber- | “hange Telegraph. sive des armées austro-allemandes
Mardi soir, il y n eu un “Sur-|thaud, dans le “Petit journal”, at-
prise Party” chez M. Trépanier, [tache une importance primordiale à l'occasion du dix-septième an-[à l'avance des alliés sur la rive niversaire de Mlle Eugénie Tré-|droite de l'Aisne, à la prise de
panier, leur fille, Beaucoup de ca- deaux lui furent offerts par ses Mlle Len L'Heureux. Yvonne L'Heureux, Hilaria La- moureux. Edmée Préfontaine, Dorothée et Florence Lasalle, Lé- da Beaulieu, Jeanne Dupuis, Su- rah de Lorimier, Edith Préfon- taine, Jeanne Chenard, Gilberte
Soupir et de C ha vanne, ainsi qu'à la reprise de Vailly.
Cette avance semble indiquer que le haut plateau, y compris le Chemin des Dames, est oceupé par les alliés, ce qui leur donnera la possession du plateau de Vregny, au nord-est de Soissons, que l'on considère comme étant la clé de la situation sur l'Aisne, Une fois en possession de ce plateau, il sera facile de s'y maintenir en raison même de la configuration du ter- rain qui est coupé de ravins au
Les garçons se faisaient rares, mais on pouvait entrevoir au mi-
M. Albert Boivin, venu ex-
près de Winnipeg pour la cir-|fond desquels coulent les affluents “onstance, MM. Edouard Vade-|de l'Aisne.
boncoeur, Amédée Préfontaine et| On croit qu'entre ce point et Aurèle Préfontaine. Craonne les hauteurs sont entre
alliés, 2 =
Il y eut piano et violon, On les mains des s'amusa si bien que les invités se vetirèrent à une heure avance é de
la nuit, tous enchantés de l'agréa-
ble soirée.
Eu Alsace, les Allemands ont subi une défaite marquée, car tou- tes leurs attaques faites dans le
“ss but de s'emparer de positions a-
Milé Dorilla L'heureux est en |vantageuses sur les hantenrs de | promenade à Saint-Boniface pour | Mont-Sainte-Marie, ont complè- quelque temps. Nous attendons | tement échoué. son retour avec la plus grande! La situation des Allemands, anxiété. dans cette région, devient de plus Paulette. |en plus critique, car les routes de +=»
MEst et de l'Ouest sont en posses- sion des alliés, Si l'ennemi ne ré- ussit pas prochainement à rejoin- dre l'armée principale en se fra- yant un chemin à travers les li- gnes françaises, 11 n'aura plus qu'à battre en retraite,
La ville de Reims souffre cha- que jour un peu plus du bombar-
On nous apprend que M. Her
venir à Saint-Pierre dernière-
| Jêie à faut
Her-
courir, A bieutôt,
sert de
ne
cule !
allemandes sont repoussées.—Les Français continuent
FA 2 HIP CA
LA LIBERTE
LA BATAILLE CONTINUE ACHARNEE LES AUTRICHIENS DANS LE NORD ET EN BELGIQUE
RECULENT
Nord, toutes les attaques |L'héro
catpeshasmes
héro
surhumain des troupes dé de tsar a brisé la résistance désespérée des Autrichiens
dement allemand. Vendredi der- nier, 23 obus sont tombés sur la ville, quoiqu'il ne s'y trouve pas de troupes françaises, La € athédrale, dont l'entrée est strictement prohibée, sert de point de mire aux canonniers al- lemands, Toutes les maisons des |. alentours ont souffert et l'édifice a subi des dégüts considérables. li
Il ne s« trouve aucun poste mi- litaire aux environs de l'édifice et vutes les batteries francaises sont à plusieurs kilomètres autour de la ville,
Le gouverneur militaire a formé les autorités eccl
Paris, 11.—Une dépêche de Pé- trograt L à QT Havas commn nique le rapport officiel de l'état- major général russe, qui est ainsi conçu:
“Tous les violents engagements ui auraient eu lieu depuis plus ji» trois semaines sur les rives » la San et au sud de Przemysl, s sont terminés le 5 novembre des \ retraite générale Autri- chiens,
“La nuit précédente, les Autri- chiens ont fait un dernier effort pour repousser nos troupes qui traversaient la San. Jusqu'à une heure avancée de la nuit l'ennemi
| | | l
des
in- ésiastiques qu'il ferait fusiller toute personne qui monterait dans les tours,
car {nous a attaqué sur une grande
ne veut donner aux Allemands|partie du front en prenant l'of- fensive en lignes compactes et
canons sur le monument. successives mais partout il a 6 sg prouvé des pertes énormes ét a
Londres, 11.-—-Des dépêches da- |é6té repoussé.
tées de lundi et adressées aux| “Le 5 novembre, les colennes journaux de Londres, annoncent lennemies ont commencé à s'éloi- ue les Allemands ont bombardé!gner de la San pour « diriger
Yes pendant toute la journée avec des canons de gros calibre et [ue la ville est en flamines en plu- sieurs points. De nombreuses mai- [sons sont en ruines, | La ville est pour ainsi dire dé- |serté: ‘ntissi, n'y a-t-il que très peu ‘dé personnes tuées on bles-
sur la Dukla Pass, qui traverse les Carpathes et an sud de Przemysl cherchant partout à quitter le front. Nous les avons poursuivies activement tout le long de la h- gne.
“L'abandon de la ligne de la San par. les forces principales de
1 1 | aucune excuse pour braquer leurs
Trente-cinq mille hommes etlcontre Varsovie et Ivangorod.
cent canons ont quitté Thielt, ‘Au commencement d'octobre, dirigeant vers Gand et quarante- nos troupes ont pris part à des huit wagons, chargés de muni-lengagements sur un front de près tions, ont quitté Bruges avec lalde 30 kilomètres et passant
ar même destination, Panel et Une dépêche d'Amsterdam l'agence Central News dit : “Des trains, chargés d'artillerie allemande venant de la vallée de la Lys, se succèdent sans interrup- tion, se dirigeant vers (Gand. “Le quartier général de l'état- major allemand ax été transporté Alost, à 23 kilomètres à l'ouest de Bruxelles et à plus de 60 kilo-
mètres à l'est de Dixmude.” ss. »
Varsovie, Kozienieil, Czernowitz.
“Vers le 20 octobre nous avons réussi à gagner une victoire déci- sive sur les Allemands sur ln ri- ve droite de la Vistule, dans les environs de Varsovie, c'est-à-dire sur l'aile droite de notre front gé- néral de bataille,
“Nous avions aussi pour but d'atteindre par le nord cette pur- tie des forces de l'ennemi, qui oc- cupait des positions retranchées sur la Vistule et la San, Dans In bataille qui dura du 2 au oc- tobre,
à
Suivant la dernière liste des morts publiée à Vienne, l'aristocra tie hongroise aurait perdu une grande quantité de ses membres lans les batailles qui se sont li- vrées dans les environs de Lille, où ils avaient été envoyés pour renforcer les forces allemandes,
| D'après les différentes listes. Triomphe de l'asthme.—Ætre
27 nous avons réussi à briser la résistance désespérée de l'armée austro-allemance dans les envi- rons de Kozienica-[vangorod.
“Se trouvant sur le point d'être enveloppée plus loin que Pilitza, ceite armée fut obligée de battre en retraite poursuivie qu'elle était par nos troupes,
“Enfin le 28 octobre et le 2 no- vembre, nous avons brisé la résis- tance de l'ennemi, dans une nou- velle région, celle d'Alexandrie et de Sandomir.
“Le 5 novembre l'armée autri- chienne qui se trouvait en Gralicie s'est vue forcée à battre en retrai- te,
“Après tous les succès que nous avions remportés pendant 18 jours sur un front de près de 500 kilomètres, nous avons triomphé
a
867 hussards appartenant à des familles nobles auraient été tués. PRE Sa ed PER RE se délivré de la terrible suffocation qu'entraîne l'asthme, c'est une grande chose mais en être pré- servé dans l'avenir c'est encore mieux, Non seulement le remède du docteur Kellogg apporte un prompt secours mais il donne une nouvelle vie, L'inspiration conti- nuelle de fumée de ce remède pré-
vient les attaques de ce mal et souvent donne une cure définitive.
| :
++ RRARS LRRN c MU
L’Allumeur de
Réverbères
Par Melle Cumming
et ombre la ville; sombres
Il «—L ur ière La nuit tombait sur
dans les rues étroites et où connmnehee cette histoire, l'om- bre était déjà complète, Sur le seuil de bois d'une maison basse, noire et délabrée, se tenait une jeune fille dont les veux étient fixés sur la rue avec un sentiment de visible inquiétude, La porte de ln maison était ouverte derrière elle, C'était par une soirée de no- vembre : hi légère couche de nei- ge qui était tombée dans la jour- née m'avait servi qu'à rendre plus |i humide, plus sale et plus désagré- able encore lu rue obscure et tor-
tueuse’ dans Inquelle nous avons conduit le lecteur: car dans ce misérable quartier, sans cess2
parcouru par une foule active et pauvre, la neige n ‘avait pas tar dé à se souier au contact impur Ja boue.
La foule des parsants ciroulait ais répos; les unes allaient à leurs affaires, les autres à leurs
ot
naissance ou de joie les aurait il- luminés. Mais telle qu'elle était au moment où nous la rencon- trons, avec ses veux éteints et son regard fixe, elle passait pour le plus vilain enfant de tout le voi- sinage; chaque jour on le lui ré- pétait, et ce qui était bien pis en- core, que d'être laide, elle était malheureuse, oh! oui, bien mal- heureuse, car personne ne l'aimait et elle n'aimait personne: aucun être vivant ne s'inquiétait de Jui donner des soins où même de la traîter doucement. Chacun au contraire la négligeait ou la ru- dovait. Pauvre petite créature, elle avait à peine huit ans, et dé- jà elle était seule sur la terre, Pourtant il y avait une chose, üne seule chose au monde à la- que elle trouvait quelque plai- elle aimait à veiller l’arrivée
ES EX À
ES D no once Sosouce
plaisirs; mais tous s'éloignaient indifférents sans prendre garde à
la pauvre enfant. Eile était à pei- ne vêtue de quelques haillons;
ses cheveux longs et épais, entou- | Sir :
ruient son visage d'une façon dé-|du vieillard chargé d'allumer sagréable et alstante, si toute- “haque soir le réverbère suspendu fois quelque chose pouvait être |à l'angle de sa maison, à voir sa malséant à ses traits qui, au pre-|srande torche briller en s'agitant | mier aspect, n'offraient ni char- {au vent: lorsqu'il montait à lé.
urâces, et révélaient sen- la misère et la maladie,
Les veux noirs de l'enfant é- taient fort beaux, il est vrai, mais ls étaient si grands et parais- ssient peu en rapport avec l'exiguité des autres traits de son visage altéré, qu'ils servaient bien {moins à embellir sa phrsionomie qu'à lui donner un caractère sûr il ne lui eût jamais adressé la trange. Peut-être que si quelqu'un parole, elle attendait sa venue! » fût intéressé à elle, et EE {comme on attend celle d'un -ami.
mes ni
chelle, que sa main approchait le lemenu
flambeau du grand réverbère et que la lumière se faisait autour d'elle, cet éclat soudain apportait à son jeune coeur, toujours ferm’ à la joie, comme un rayon d'espé- rance et de bonheur, Aussi, bien que le vieillard n'eût jamais paru faire attention à elle et que pour
si
é-
ne ne le faisait, peut-être que sil —{Gerty! fit entendre une voix lle eût eu sa mère, hélas! elle ne |rud le partant de l'intérieur de la l'avait plus, oh! peut-être qu'a- | maison, avez-vous été chercher le
lors ses grands yeux se fussent a- nimés, et qu'un rayon de recon-
lait? L'enfant, sans fuire de réponse,
quitta le seuil de la porte, tourna l'angle de la rue, et fut bientôt hors de la portée de la vue.
—{Qu'est devenue cette enfant! dit la femme dont on avait en- tendu la voix, et qui se montra presque aussitôt à la porte de la rue,
En ce moment passait un drôle connu de tont Je voisinage pour sa malice et ses mauvais tours: il avait vu fuir la petite Gerty. et il se fit un méc hant plaisir d'in- diquer du doigt à la vieille fem-
me l'angle derrière lequel elle s'6- tait retirée, en Jui disant en riant :
— Elle est cachée là.
En un moment la pauvre Gerty fut arrachée du poste d'observa- tion où elle s'était blottie, frappée une première fois pour sa déso- béissance, une seconde fois pour son impudence, et dépéchée in- médiatement vers une allée voisi- ne à la recherche du lait en ques- tion.
Ee fut bientôt de retour, car el- le tremblait que l'allumeur de ré- verbères ne vint et ne partit pen- dant son absence, Heureusement elle arriva assez à temps pour l'a- percevoir au moment où il grim- pait le long de son échelle, qu'il [sv appuyée contre le mur de
la maison. Elle se plaça au pied de cette échelle et concentra teHe- |ment son attention sur la flamme |qui brillait dans sa cage de verre, qu'elle ne prit pas garde que l'allu eur commençait à opérer sa sa «les-
—Holà! ma petite, que fais-tu done Jà? dit le vieillard en se baissant pour aider à la relever.
L'enfant fut debout en un clin d'oeil et sans avoir fait entendre [aucune plainte, car depuis long- Lg elle connaissait la misère, let ss genoux étaient endureis aux meurtrissures, Mais le lait é- tait tout répandu,
—Oh! oh! dit le bonhonmne, mère de cela /
En regardant alors pour ja première fois la petite Gerty en face, il ajouta comme en se par- lant à lui-même:
— Voilà une drôle de petite fi- gure, elle ressemble à une sorciè- re.
Puis voyant que l'enfant consi- dérait avec douleur son lait ré-
pandu et jetait un regard crain- tif vers la maison, le vieillard à- jonta d'un ton plus doux :
—Ne te. désole pus pour si peu de chose : un peu de courage, mon enfant, Il ne faut pas trop avoir peur de ce qu'elle pourra te dire; d'ailleurs, je t'apporterai demain quelque chose qui te fera plaisir. Pauvre petite! tu n'as pas l'air d'être heureuse, N'oublie pas, la vieille femme te fait des repro- ches, de dire que c'est moi qui suis cause de tout, Mais ue t'ai-je point fait de mal? Que faisais-tu donc au pied de mon échelle {
Je vous regardais allumer le réverbère, répondit Gerty: je ne cente. Elle se trouvait juste sur [tue suis point fait de mul, mais je SON passage : aussi celui-ci, en met {suis désolée d'avoir renversé mon tant pied à terre, la heurta assez | lait. violemment pour qu'elle À En ce moment Nan Grant, c'é-
si
sur le pavé. tait la vieille femme, apparut de
voilà qui est fâcheux. Que dira ta {si la petite fille avait été, depuis
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de }n résistance de l'ennemi quifsentence a été dûment confirmée." est en pleine retraite, Nous de Ed jusqu'au bout, n'a pas vons cette victoire à la grâce iné-[ftibli et a refusé de dire quelles puisable de Dieu, qui bénit lhé- autorités lui avaient donné l'ordre roïsme surhumain de nos admira-{d'espionner ln marine anglaise, bles guerriers dont la Russie a | Cette exécution a été In premiè- droit d'être fière. re qui ait eu lieu dans la Tour de “Cette victoire va permettre à| Londres depuis 1700, Lau place nos troupes d'accomplir d’autres chpiaie pour l'exécution a été ln tâches qui vont inañgurer une [caserne de ln Tour, qui se trouve nouvelle période de la guerre.” non loin de l'endroit où Anne Bo-
LATE DS leyn et autres personnes célèbres
dans l'histoire d’ Angleterre a UN ESPION FUSILLE vaient été exécutées, DANS LA TOUR Lody avait environ vingt-huit DE LONDRES lu:
Au cours des débats, Lody à ad- mis, u'il était un ennemi étran- faisant passer pour civil, parfois pour un Américain, et qu'il avait rente des se- crets importants à l'Allewiagne.
Le défenseur de l'inculné n n. voué que L4dy était un lieute- nant allemand, ajoutant qu'il a vait risqué sa vie parce qu'il pes sait qu'il était de son devoir de le faire, [1 demanda à ce qu'il ne fut pas condamné à mort, ajoutant que si la peine réservée aux
Le lieutenant allemand Lody|, est reconnu coupable d’a- voir livré des renseigne- ments sur la marine an- glaise
per se
——
Londres, 15.—1Le Lody a été exécuté dans la de Londres après avoir été recon- nu coupable par le conseil de guerre d'avoir livré des secrets à
lieutenant Tour
es- l'ennemi. pions lui était appliquée dans tou- Le rapport concernant l'exéeu- [te sa vigueur, Lody saurait mou-
tion est des plus brefs et dit: “La [rie en br ave,
nouveau sur le seuil de la porte, et voyant ce qu venait d'arriver, elle fit rentrer la petite fille à la maison en ni appliquant force coups et en l'aceablant des plus grossières injures. L'allumeur voulut essayer de la calmer, mais
Tout entière d'abord à la terreiir que lui inspirait l'obscurité, elle demeura pendant un instant sans mouvement et sans mais bientôt La douleur l’emportant sur la crainte, elle se livra an dé sespoir et aux lurines, fruppa du
VOIX ;
elle Ini ferma la porte au nez. |pied, essaya d'ouvrir la porte et Pauvre enfant! sa mère étaitlcria à plusieurs reprises :-Nan morte dans la maison de Nan!|Grant, méchante vieille Nan Grant il y avait déjà cinq ans: et|Grant, je vous déteste! Personne
ne répondant à ses cris, sa colère lee temps, tylérée par son hôtesse, | peu à pen s'apaisa et devint
ce n'était bit par esprit de cha- rité de la part de la vieille fem- me; ce n'était pas non plus par déférence pour les ordres de Ben
moins bruyante, Elle s'assit alors sur son misérable grabat, se cou- vrit le visage de ses deux mnin et se mit à pleurer à sanglots,
Grant, son mari, qui lui avait re-|comme si son coeur eût voulu commandé l'enfant, que Nan a-|fondre, Elle pleura ainsi jusqu'à vait consenti à garder Gerty:;|ce qu'elle fut en quelque sorte
Nan s'était toujours fort peu sou- ciée de complaire à son mari, et ÿ n'y avait pas d'apparence qu'el- le s'en mit davantage er peine de- ouis que l'absence du pauvre Los prolongée ontre mesure,
épuisée, puis ses larmes se séché, rent sur ss joues el doser ne se trahit plus que par quelques soupirs entreécoupés qui s'échap- paient encore parfois de sa poi- trine oppressée. De temps à autre donnait tout leu de æroire qu'illelle ôtuit ses mains de dessus son avait péri à ln mer victime delvisage, les pressnit convulsivés quelque naufrage ou de quelque !ment l'une contre l'autre et jetais maladie, Pour conserver Gerty!un regard désolé du ciné d'une auprès d'elle, il fallait done que! petite fenêtre située au pied de gg eût quelque motif secret, et | son lit. Trois carreaux sh jointe nm effet il existait à cet égard | fermaient cette fenêtre: c'était : ed raisons partie ulières; et | par cette sulé ouverture que fa tout en considérant gd comme [lunière arrivait dans la chambre, une charge très lourde, la mégère | Ce jour-là il n'y avait pas de Ty hésitait à la renwoyer, dans la}ne; mais en regardant à travefs crainte que la justice ne s'umagi-|les vitres, Geriy aperçnt un poins nât de lai demander certains!brillant dans le ciel: c'était l'a comptes qu'elle n'était point pres-|tre qu'elle appelait son étoile, Né sée de rendre. s'imaginant pas qu'il pût y en æ: Après la scène que nous venons | voir de plus brillante, elle n'as de raconter, Gerty fut enfermée |vair d'yeux que pour celledà, 4 pour la nuit dans l'affreux gre- {plus d'une fois il lui_était arrf nier qui Jui servait de éhambre, [de contempler du seuil de la por-
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Morissette, La plupart des invités se firent | Chacun voulut presser la main |fement défant. in Notre maison-chapelle est pres- qui n été célébré mardi le 10 cou- un devoir d'assister à cette réu- [des voyageurs avant leur départ, | La séparation de la soirée a eu [que complètement réparée—pour | sant, en la cathédrale de Saint nion, Au début de la soirée Mile | et leur souhaiter un bon voyage. lieu à 1 heure et demie, Après les | l'hiver. , Boniface. Pr ro Aynès Lafrenière présenta, au| Mlle Allaire et M. le Curé quit- | remerciements bien sincères de no- .. “. +. nom de la société un cadeau-sou- !tèrent leurs anis très émus et |tre dévoué curé, Û : M. Alexandre Laberge est M. Beaudry, de Winnipeg, vo- * enir à Mlle Allaire. Elle Iluifayant, la certitu le d'emporter M. le euré nous fait savoir |maintennnt en convalescence. vageur pour la Cie Rumely. est Pour achats de: terrains parla.en ces termes : [avec eu leurs amitiés et leur sou- qu'on 4 Lo ‘Lu vu ua en ss “= de passage ici par affaires. » Mademoiselle. venirs les plus respectueux. janvier et en février. Ces réu- Vie Ah MAD Le mue, 2e ds à I P u'il lécidé | 'uuè nions fraternelles et tranquilles he te : a u'à venir à| M. B. Clay vient de prendre prets, assurances ou oYers DORA OSEO QUO VAR | . Jean-Eugène. |ont pour but une union sûre et a- x gs: 08 ed do P
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Nous lui souhaitons bonne DE M ; vous connaitre et à vous estimer. | Voici les noms des gagnants : à k . [chance Les Révérendes Soettrs. Oblates TT mm teens Votre bonté naturelle, votre nffa- lo Maître autel: William ï Le récdke à De her ro *w aAoiguantes 161. SON ipaEues er” et ce serait coûrir au devaut des !simetli poire 4Mer/ptiiser vers À bilité, votre esquise délicatesse, | Smith, De Laval. sos Dong rando à apres Nous sommes héuretix de voir credi soit pa Saint-Boniface. rhumes de cervenu Suint-Adolphé., Ma ont de suite attiré vers vous tou-| %o Statue Immaculée Concep- {ent dans les paroisses situées sur que notre conseilles fait amélio: [où elles assisteront à la Conven- Aujourd'l ne pal dal LATE 0 PDT tes nos sympathies. Peu à peultion, patronne: Mine Camille |les bords de la Rivière Rouge. re les rues et-les trottoirs de no- [tion des Institutrices, APR CAN AE Po PER APS a sa nous nous sommes habitués à voir | Guimond, De Laval. PR tre village. ce qui fera un bien CAR é 0 98e. GperRe AUS AMAR IE M. Joseph Hélie, ‘de Saint-Bo en vous une amie et plus nous | %o Ciboire: Rév. M. Clovis! Le 6 novembre au matin, la ta Reste Ni le prin- Mlle Dupuis, institutrice à l'6- ceuil, mais la couche de neige CS ny 20 ra Ja rod f Aster lat R Hé ee y LR à dé que par CPR A OR $ gi. À ; stawnier, est aussi à cetteln'est pas assez abondante pour e, était en promenade je la vous connaissions, plus nous a- | Puillé, Ptre, Curé, Rainy River, |neige, malgré la grande guerre temps prochain. cole Castagnie r, est aussi à cette ir sortir en voiture d'hiver, Semaine deynière. vions occasion d'admirer les qua-! 40 Drap Mortuaire: Mgr l'Ar-| d'Europe, est venue nous aunon- ge même Convention, té he Die . dns s yann lités de votre eoeur et plus nous!chevêque de Saint-Boniface. j 3 D 26 ÿ LÉ à cp bre ah 62 EP PUS étions convaineu que nous avions | 50 Confessional: Jules Sorin,| =. .< | Notre presbytère, SOUS la ditec- Nous avons été témoins d'une eue La AUTONS. ENCORE, . AVANT, A Pau) CS doit nova quitter en vous une amie sincère, dé- | Sainte-Agathe, | tion de notre CLS, le Rév. M. Le- retraite, non pas une retraite CDR ” ‘bientôt pour ner Passer quel- vouée, discrète et désintéressée. | Il a eu 691 billets &e vendus, | Secours—La dépression physi- |roux, est maintenant en pleine d'armée, mais celle d'un homme “= ques mois sur soh homestead près Maintenant que vous êtes à la |ce qui a donné $151.55. (que et mentale vient ordinaire- |Construction, Les fondations S- | d'affaires, ou plutôt d'un com-| M. l'abbé Boivin, de Somerset. ! de Brondvalley, Man, veille de partir nous sentons da- | Nous remercions bien cordiale- [ment du mauvais étet de l'esto- |ront bientôt terminées, Nous sou-|merçant qui avec peu de mar-|était en promeuade au presbytère «| vantage la place que vous tenez! ment: lo Les gagnants qui sont |mac et du foie; quand l'action de baitons ardemment que le gros de chandises voulait faire beaucoup cette semaine, “ 4 | au cour de vos amis et nous a-[en même temps les donateurs àlces deux organes est marivaise l'ouvrage soit terminé avant les d'argent. L'individu n'a pas vou- …. Eu visite du presbytère. dant vons la sensation que lorsque vous | l'église de De Laval, 20 Tous ceux |tout le reste de l'organisme s’en | £r0s froids. lu “fondre son stock”, puisqu'il| Mjle Dé Froment, de Somerset, le courant de Ja semaine: MM. lés | serez partie, il y aura parmi nous | qui se sont occupés de cette tombo- | ressent, Essayez les Pilules Végé- UE où nen A pas eu le temps. Ï a ap- était en visite ces jours-ei chez sn RR, Dérome, vicaire à Elie, Mnn., | un vide qu'il nous sera difficile! la, 30 Enfin tous ceux qui ontltales de Parmelee, Elle redonne Il est question que les gens de | porté la marchandise avec lui tante Mme :V: Guilbault, Hogue, curé de Starbuck. LR. P | de combler, contribné par leur offrande en a-!de la vigueur aux organes diges- | Saint-Adélard doivent ‘se cons- C'est drôle ces évadements en a NE Autoine Chiliuneat, Cré à Nb- j Cependant. puisqu'il faut que | chetant des billets. \tifs, ont un bon effet sur les nerfs |truire une église vhez enx. Nous pleine nuit pendant le sommeil Tr : Duluds de Mihoddiitit tre-Dame de Lourdes, Rév, M. nous nous séparions, nous avons! A l'occasion de cette Tombola, let rendent à l'esprit sa vigueur |Jeur souhaitons un meilleur sue- de la police. Ma , “A U Re à À " M Pa Boivin, euré de Somerset et Rév. la consolation de penser que vous! nous avons eu une soirée qui a été | eomme ne le ferait aucuné autre |cès et une meilleure organisation : fer S : Côte GLEN VIA CNE AR, PAR M. E. Halde, curé de Lanfier., ? 1 vous rappellerez souvent vos an- {vraiment une soirée de famille. pilule. Elles coûtent pen, sont qu'il y a cinq ans. x Salut, O blanche neige! Nous | Or. eg { ciens amis d'Haywood et surtout ! Nous avons eu beaucoup de joie. !d'un effet simple et certain et dn- } + saluons sans ôter nos coiffures AR | ceux qui vous expriment ce soir | Cette joie est, selon Frengile, | ele. Toinon. | puisque la brise est trop froide! M. Ernest Kéronck est parti Y'roninie, a te les cieux tout parsemés de a | mins Un déjeuner choisi n'était |sa mère, et qui était depuis long-|jours préféré gatder sa fille au- |de ce chantier, et presque entière-|marins, et les navires, et tout ce lcher son lnit de manière à être de 4 mants sans qu'elle y eût jamais|point préparé pour son eppétit |temps la seule protection que la! près d'elle que de la voir pren- | ment hors de vue de toutes les|qui faisait‘le charme de ln belle [retour à l'heure :d'ulmmer le ré remarqué aucune autre étoile, car matinal, Ce furent, au contraire, | pauvre enfant eût contre l'intem-|dre part aux ébats de ces petits | maisons voisines, s'élevait une |saison. Le temps était devenu né-|verbère, Elle vonduit que rien ne le-là seule avait pour elle un!de rudes accents qui arrachèrent | périe des saisons, et sortit de la |garnements, Cette habitude de vi- | immense pile de bois, Ce tas, for-|buleux et froid, et depuis quel-|pât l'empêcher de voir tout à son doux et brillant attrait, 1 lui!lenfant à son sommeil; elle les! maison quoique ses muins et ses|tre dans la retraite, et peut-être |mé de planches et de nadriers|ques jours il était si mauvais que aise son vieil et maiyue-uni. «mblait qu'elle lui parlait, en [eut bientôt reconnus, C'étaient les | pieds nus fussent marbrés par lefaussi les insticts dé sa nattre,|d'inégales longueurs, présentait |Gerty s'était vue obligée de res-| Le jour lui parut longg fl finit murmurant de douces paroles : | VOIX des homimes qui vivaient à frid de la matinée. avaient porté l'enfant à conti- |par suite à l'extérieur une série dé [ter à la maison. cependant’ et fut rehrpla vf pat Certy, Gerty, pauvre petite Ger- [la table de Nan Grant, son fils] Derrière la demeure oecupéefnuer, après la mort de sa mère, | degrés d'escalier irréguliers à l'ai-| Bientôt elle eut fait ln plus|l'obscurité. Avec selle renvim ty! [avec trois pensionnaires qui ve-|pur Nan Grant se trouvait - unfson genre de vie sglituire et reti- de desquels il était facile de gra-|grande partie du chemin qui la! True, où plutôt Ærimoan, lin : Cetig humble lueur perdue |naient prendre leur repas du ma- {grand chantier de charbon et defré. Ét ce n'était qu'a de rares in- vir jusqu'au sommet, où se trou- |séparait de sa place de prédilec-|c'était le nom de l'abtmweur. | lans le vague des cieux prit ce tin, Elle savait que la seule chan- | bois; ce chantier longeait le quhi |tervalles, comme pous J'avouÿ dé- | vait une sorte de niche formée |tion, À sa grande joie, le soleil x Gerty était déjà à: son . poste jour aux veux de l'enfant unice qu'elle eût d'obtenir quelques | d'un dock sale et bourbeux: Grerty jà dit, qu'elle s'était Arouvée en | par la saillie de quelques plan- |était arrivé avant elle; il avait d'observation, Giant d'un oeil t étrange et fantastique, il!bribes échappées à leur appétit, | aurait facilement pu trouver dans!contact avec ses jeuhes Voisins, |ches; de ce poiat la vue dominait [séché les plunches à tel point |l'arrivée du viefilard et dé l'au-, ui sembla que c'était un bon an- !e'était de se trouver H au moment {cet eadroit un grafid nombre de|Mulgré leur peude sympathie, parfaitement les eaux du dock |qu'en posant le pied dessus, {er- |tre veillant à n'être pas dérangée ue qui veillmit sur elle; et ce fut | précis où ils quitteraient la table. compagnons pour ses jeux. Il Jui |ceux-ci, toutefois, ne l'attagygaient | tout entier. ; ; ty les sentit ehaudes: et puis le! par ka terrible Nan Grant, ni milieu de cette cousolante hal- [Elle se leva done en toute hâte. !était même arrivé quelquefois de [guère qu'en paroléé et'fosaient | C'était la retraite favorite de |soleil continuait toujours à briller! Ce soir-là précisément True lneination que Gerty, oubliant sa |desendit l'escalier sans bruit, et {se mêler à la bande de petits gar-|point entrer en lutte.ayec, elle, | Gerty, une sorte de manière où|d'un éclat si pur et si gni, que trouvait un peu en sétard: il était d louleur, finit enfin par s'aban-|attendit que la fumée des pipes! sons et de petites filles, presque [car elle était emportée. irritable | jamais personne nv s'était imagi-|l’enfant oublia bien vite et Nan |très-pressé, et c'est à peine s'il eut donner at sommeil, {lui eût appris, en arrivant jus-|aussi sales et aussi dégueniilés et violente, et elle savait se faire {né de vehir la relancer, La pauvre |Grant, et le froid qu'elle avait [le temps de dire en passant quel Pauxre petite! jeune coeur [qu'à elle, que les hommes avaient | qu'elle, qui avaient choisi cette |craindre, sinon se faire aimer, Un |enfant abandonnée venait s'y re- souffert, et les douleurs qui Vat-|ques mots à Gertys Mais, tout { meuriri, tendre âme froissée, qui !terminé leur repas et venaient de place pour lieu de leurs récréa- petit complot, tramé une fois|tirer pendant de longs Jours d'é- |tendaient pendant ln saison d'hi- pat qu'ils furent, ces rots ren- ; L pourra t'éclairer d'une douce lu-!s'éloigner. Alors seulement elle tions, Cette circonstance eepen-|contre elle, avait eu d'ailleurs |té, y penser à ses ennuis, à ses|ver, idivent l'enfant bien hemèeuse, car : mière? Tu es un enfant de Dieu. |se décida à entrer dans la salle à dant ne s'était présentée que #a- |potr les conspirateurs un résul-\chagrins, à ses joies, hélas! bien! Ses pensées la tinrent absorbée |ils partaient du æoeur le: plus un de ces petits enfants que, le !manger, non sans avoir jeté au- |reent, paélnsraisont que At- |tat qui les en avait dégoûtés pour |rares, et parfois aussi elle s'y en-|pendant longtemps, puis elle se! frame-et le plus honnête 4qni fût : Christ appelait près de lui et tour d'elle un regard de erainte | trés enfants! avaient fonné conte Jangien ps Un jour on lui avait !dopipait pendant des heures en-|rappela la voix 1 douce et le re-|uu smonde, Le vieillapd posa sa our lequel il est mort. Ne crainslet de défiance. L'accueil qu'elle [elle une sorte de ligue. Pauvres, arwhé ses souliers des pieds, et |tières, Quand. ln journée avait été gard si bienveïllant, du vieux al-|orosse main calleuse sur la tête donc rien! celui qui fait briller [regnt de Nan fut des plus rudes: |wêtus de haillons.Æüles et miséra- lon les avait jetés dans le dock.flionne: pour elle, c'est-à-dire [lumeur de réverhèrts. Alors seu-|de l'enfant en lui disant de sn ube étoile au ciel pour éelcirer |oelle-ci lui défendit de la regar- ‘bles, ces petits orgueillenx ne-lais | Mais voilà qu'au plus Lean mo- {quand elle n'avait irrité.personne |lement et pour la première fois | voix lx plus douce combien j! eût ton lumnble grenier enverra tôt | der en dessous et lui permit bien |saient pas de s'apercevoir pour- |ment de leur triomphe, les petits let qu'elle avait trouvé moyen d'é-|depuis la veille 51 li revint à l'es- |été-fâché de l'ayoirhlemsée, et, a- où tard vers toi un honume ou un [juste de déjeuner, non sans luifiant que Gerty était enocre plus |vauriens avaient été surpris en !chapper au fouet on à la prison, [prit qu'il lui avait prowis de lniljonta que c'était ane honte de ange, pour éclairer tes ténèbres [avoir enjoint de s'ôter de son déchiré et plus abandonnée |flagrant délit par Nan Grant, qui lelle se montrait plus gaie qu'à apporter quelque chose, D'aborl|voir une pauvre pelite fille, fouet umtérieures et faire briller à tes|chemin et de ne pas s'approcher fqu'eux. Ils l'avaient vue d'ail-|avait administré à plusieurs d'en-| l'ordinaire, et prenait un véritable lelle ne put croire qu'on se fut|iée pour Quelques gouttes de lait veux Ja lumière qui ne doit point [du feu, pendant qu'elle allait y Üeurs si souvent battue et injuriée, {tre eux une correetian#exemplai-|plaisir à guetter le passage des!souvenn d'elle, puis lle espéra : renversé: ce qui après fout était s'éteindre, la lumière céleste qui |être occupée, sous peine d'être lqu'ils avaient bien vite compgis re. Depuis ce temps, Gerty n'a-|marins, à les voir amarrer leurs|le vieillard lui avait paru si bon lun malheur et non pas in rime. te servira de phare pour te gui- {traitée encore plus sévèrement [qu'il n'y avait personne pour la |vait plus eu de souliers, mais/navires au quai où parcourir le et s'était montré si inquiet des sui- | Mais, contimna-t-il en : foril- der vers l'éternité. que la veille. protéger e* la défendre: aussi se {pour la première fois de sa -vie|dock dans leurs petits bateaux.|tes de sa chute! | «
IL-—Sympathie éveillé Gerty. satisfaite de la miséra-
Ce fut seulement le lendemain {ble nourriture qu'on lui matin que Gerty se réveilla. Son |lnissée sur le coin de la table, s'en réveil ne fut point causé, comme |empara avidement, et, sans atten- celui de tant d'heureux enfants,!dre un second avertissement de
Ù ltargunient-ils de leurs avantages avait [pour ln dédaigner et la laisser à l'écart, H est possible néanmoins
qme Gerty fût arrivée à faire ces
peut-être, Nan Grant: lui avait rendu un service signalé en la dé- barrassant de tous ces méchants enfants,
L'éclat du soleil et les chants des ouvriers lui paraissaient ajurs les choses les plus belles du monde et la pauvre enfant oubliait dans
lant dans l’une de 8ex grandes pa- Que pouvait-il lui apporter? s-|ches, voici ce que je L'avais pro- serait-ce quelque chose à manger? linis: Prends-en bien sotx et pe lui Ah! si c'était seulement une paire | fais pas de mal: car, 81 ressemble de souliers!... Mais comment à sa imère, qui est ches Taoi, ce se-
Au moment où Lois avons Vu Gerty sortir de sa demeure pr pure le chantier, le il bril-
ser cette proscription en essayant de borne foi de se mêler à ces en., fants et en cherchant à se faire
une doure béatitude les soucis qui d'ordinaire affligeaient son jeune coeur,
aurait-il pensé à cela? Avait-tl eu ra pour toi un bon ek pimable ,
le tentps de remarquer qu'elle 6 leompagnon. Adieu, in péiile. tas nu-pieds? : Ré
r les douces puroles et les ten-|s'ôter du chemin, elle mit sur sa s baisers d'une quère. Aucunes [tête un petit chapeau tout usé,
ufnins amies ne l'attendaient pour | jeta sur ses épaules un châle en [aimer d'eux: mais tant que saflait de tout sou , bien que la! Mais l'été avait disparu, avec! En tont cas Gerty prit la réso- jee nf “iles 4100 l'aider à passer ss petits vête. [lambeaux qui avait appartenu à [mère avait vécu, elle avait …ou-|journée fut froide, Dans un cuin|lui svaient disparu aussi et les |lution d'aller oavant cher- (A suivre) DORE »
3 , t'
Tinuipeg. Man. 17 nor. 1914
u nan Ra. RE — F Au milieu des lignes françaises. Dans Soissons SE x bombardé. Sur les ruines de Senlis. 17 septembre, Mais, aujourd'hui, elle reste sta- |scientifiquement, ils cherchent à le En auto, sous une pluie|tionnaire, semble-t-il On # bat |détruire. On a arrêté ce matin un imttante, après avoir traversé|an Nord de Soissons. Un soldat espion qui leur faisait rectifier
tous les champs de bataille de la Marne, depuis Menux, tous les villages où is ont passé, dont il ne reste que des ruines et des cen- dres encore fumantes, nous arri- vons à la Ferté-Milon, En ces jours tragiques, ce n'est pas de ouvenir de Jean Racine qui rem- plit l'esprit quand on atteint l'ai- mable petite ville... Les Alle- mands ont passé ici, après le re- pliement de nos lignes, Pendant veuf jours ils ont occupé le pays: des centaines de mille hommes ont défilé, campé, vécu. Sur les por- tes, on lit encore des inscriptions allemandes, tracées à Ja craie, pour indiquer les cantonnements : tant de chevaux, tant d'hommes, tel særvice, Les braves gens qui sont restés, qui n'ont pas fui de- vant l'invasion barbare, disent ce qu'ils ont vu, Nous les interro- geons avidement. En général, la ville n'a pas souffert. On a réqui- sitionné tout et plus, et, sous cou- leur de ravitaillement, dévalisé, “vec des formes parfaites, maga- “ins, poulaillers et caves: le maire 1 ærvi d'otage; c'est un brave sonme; il a fait son devoir, ce- lui-lh... Grâce à lui, le pays a été un peu épargné, les Allemands pillant et ravageant de préféren- ce les maisons et les pays où ils ue trouvent personne pour se dé- fendre ou protester. Encore, si l'on proteste, le mur, tout de sui- | PES
Quand ils sont partis, précipi- tnumment, devant les roX ven et nos soldats, ils ont coupé le pont derrière eux. Dans lu ville, ils ont défilé conne à la parade: mais, tout de méne, c'était la déroute. Témoin tous ces paquets de muni- tions, ces grands obus accumulés sur le bord des routes, ces convois de vivres que les nôtres ont pris et brûlés, dans la forêt de Villers- Cotterets: témoin, au haut de la vôte, dominant la ville et ses a- leptours, cette batterie complète abandonnée: huit eanons gris, “vec leurs caissons, les culusses brisées, avec l'altière et préten- liceuse devise: Ultima regis ra- tio...
Tandis que nous examinions ces canons qui ne feront plus de mul aux nôtres, nous entendons la canonnade, dans la direction de Soissons, Malgré la pluie, qui a- bat le son et l'étouffe, :e gronüe- ment roule, continu, sans cesse. Nous dressons l’oreille,—anais l'honmne du pays qui nous accom- pagne y est habitué: ça ne l'é- meut plus, Nos papiers sont en rè- le, allons voir par là.
\ une dizaine de kilomètres de la Ferté, que nous quittons, un premier convoi d'artillerie fran- caise, sur la route, nous avertit que nous arrivons sur les derriè- res de nos lignes, Jusqu'à Sois- sons, en effet, nous ne cessons de rencontrer de nos soldats, tous les innombrables services qui consti- tuent la suite ordinaire et obligée d'une armée en marche: convois de munitions, de vivres, intendan- ce, train des équipages, services de santé, voitures militaires, caissons peints en gris, avec leurs inserip- tions blanches, véhicules de toutes sortes, réglementaires où de ré- quisition, chariots, chars à bunes, automobiles, énormes camions re- couverts de bâches, Des kilomè- tres de convois montant ou des- cendant, un immense mouvement, une activité prodigiense qui ré- conforte et fait plaisir.
Des villages, Des gens sur Îles portes, malgré la pluie incessan- te, Des troupes cantonnées, A Lonpont, un flot nous entoure, a- vide de nouvelles, L'es solduts ad- mirables, qui viennent de sauver la France et l'honneur avec elle, et qui se battent depuis quinze jours, veulent savoir, réclamant des journaux, des cigarettes, du tabac, Ils voudraient même nous en acheter, mais nous avons dou- né déjà toutes nos provisions. .
Là-bas, le canon tonne, À cha- que bond de l'automobile, sur la route détrempée, mais qui tient, malgré les churrois incessants, nous nous rapprochons, et le bruit enfle, s'élargit. La bataille n'est pas éloignée, Depuis une heure, nous croisons des voitures du front: des blessés du jour, des blessés tout frais, que l'on aper-
it, au travers des bâches, les as où la tête bandés... Des ti- railleurs algériens pour la plu- part, roulés dans leurs grands inanteaux de bure, Au sortir d'un village, un paysan qui a tout vu nous salue, Lui aussi, il a l’habi- tude et il nous renseigne. La ca- nonnade de jour en jour s'éloigne.
nous dit qu'ils sont solidement re- tranchés, qu'on y va à la baïon- nette, et que les Algériens ont pris une batterie... (C'est de à que viennent les blessés de tout à l'heure. s A quelques kilomètres de Sois- sons, nous demandons notre route à deux soldats. Ils nous déconseil- lent d'aller plus loin: c'est la ligne de feu, et la route n'est pas sûre. Les Allemands l'ont répérée, et, comme ils savent que nos convois rassent pur là. ils tirent dessns. lier une automobile a été criblée. “Peut-on passer tout de même?” demandons-nous. “Oui, mais à vos risques et périls”, répondent- ils, Nous verrons bien... Maintenant, nous sommes tout près, Au bout de queiques ins- tants, l'oreille du profane, si l'on peut dire, de celui : qui, hélas! n'est pas sokdat et ne se bat pas, » fait à cette terrible musique et s'habitue à distinguer les sinistres voix qui la composent, comme au- tant de parties dans un orchestre : Ja succession régulière de coups de notre T5, secs et nets: la réponse
plus sourde des canons allemands,|du danger quand il et. à des intervalles espacés, do-! Mais les hôtels sont
|
|ieur tir, L'homme a passé entre
deux gendarmes...
L'ennemi occupe, sur les pla- teaux qui dominent la ville, au Nord et au Nord-Ouest, des posi- tions fortement retranchées. Ils ont transformé en une solide et redoutable forteresse d'anciennes carrières qu'ils ont recouvertes de madriers, de fascines, de sacs de terre bien tassée, Ils ont mis leurs mortiers là dedans et, bien à l'a- bri, ils nous bombardent. Les nô- tres ont essayé d'v parvenir à la baïonnette, mais la position est rude. Il faudra de la grosse artil- lérie pour la réduire. Tout au- toui, la bataille fuit rage... Mais les soldats, les officiers que nous interrogeons, ont confiance, Il se prépare quelque chose...
Nous pensions coucher à Sois- sons, mais ce n'est guère tenable et où trouver une porte ouverte? Les habitants qui sont restés se cachent dans les caves, quand le canon tonne trop fort. Lorsqu'il se modère, ils sortent, inspectent le ciel... Ils y sont faits, ils n'ont pas peur, les femmes même rient est passé. fermés, îa
minant et soulignant le tout, le!nuit vient, il nous faut partir...
formidable mugissement des gros mortiers de siège, “l'active tha” et la “paresseuse Gretchen”,
Au sortir de Soissons, sur une
Ber-| rampe, nous nous arrêtons, De 1à
on aperçoit la ville entière, qu:
comme {ls les appellent, avec leur ! s'étale, Tandis que, du ciel ébranlé
légèreté ‘accontumée... ..… Depuis quatre jours mes jeudi et ils ont commencé lundi-les Allemands bombardent Soissons, Nous pensons être arré- tés pur quelque poste, priés de re- tourner d'où nous venons, et au plus vite, Il n'en est rien, Un of- ficier anglais, à qui nous deman- dons si l'on peut entrer dans la ville, nous dit avec flegme: You can; but it is very unpleasant ! Les effets du bombardement, nous ne tardons pas à les aperce- voir, dès les faubougs. L'admira- ble église de Saint-Jean-des-Vi- gnes est le premier témoin qui parle de la sauvagerie allemande: une des longues et fines flèches de son double clocher a été empor- tée; des éclats ont déchiqueté l'au- tre, Nous avancons dans la ville aux trois quarts déserte, Sur la chaussée pavée, voici une espèce de fosse de 2 où 3 mètres de pro- fondeur sur cinq ou six de dia- mètre: les pavés ont été arrachés, la terre réduite en sable, les alen- tours constellés d'éclats, Voici une maison, à deux étages, qui a été prise à revers et qui, sous l'obus, écroulée comme un château de cartes, dans la rue... Des toits éventrés, des murs abattus, des ar- bres fauchés... on ne compte plus. La poste, le grand séminai- re, sont des ruines, La cathédrale,
s'est
par cette canonnade sans répit, des masses d'eau s'écroulent, com
nous som-|me jetées à seaux, nous assistons
au bombardement, Au-dessus des coteaux dont la crête verdoyante se découpe sur un ciel qui s'éclaire un peu de ce côté, et que rougit l'or enflammé du crépuscule, de petites boules de fumée blanche s'élèvent et se dissolvent lente ment dans l'air, Ce sont les canons qui crachent leur feu... Plus haut, sur le gris uniforme des nuages, l'oeil commence à distin- vuer les rapides paraboles des o:- bus, ou l'éclatement de petites masses noires: (les boîtes à mi- traille qui s'ouvrent dans l'air, comme des bombes de feu d'artifi- ce; un flocon blanc... puis d'autres obus, d’autres bombes d'autres shrapnells... On ne pou- vait se détacher de ce se + Apr mais soudain, je pense aux voitu- res d'ambulances que nous avons croisées sur notre route, tout à l'heure.
De Léngpont (15 kilomètres de
et
| Soissons), où nous couchons, dans
une bonne auberge que de braves gens hospitaliers ouvrent pour nous, près du magnifique château et des ruines fameuses, toute la nuit, nous avons entendu la ca- uonnade, dominée toujours par les basses profondes des mortiers allemands, qui bombardent Sois- sons, ville ouverte.
teur qui commande le fort de Champigny et d'où l'on aperçoit clairement les tours de Notre-Da- me.
Conformément aux instructions qu'il avait reçues, le rédacteur ar- racha le gazon qui recouvre Ja plateforme et constata qu'elle €- tait formée d'une manière extré-
par en sortir tout ce qu'ils pou- DE PARIS des bombes spécisles qui, en ex- | spam
LA LIBERTE x
mes, pour Ja honte de l'humanité.
Ils sont entrés dans Senlis, ils ont
commencé par piller ces maisons, |
vaient prendre, manger et boire.
Let duse. ces RARES Île-ent jetl
losant, provoquent l'incendie. | à lela, dune doute CBS rue, Ce n'est | Les Allemands ont repris
pas le bombardement qui a mis le} Dixmude, mais ils n’ont pu} ;eut soiide ressemblant au ciment ok ere her» cg eu déboucher sur la rive gau- En deux points de la plateforme réfléchie a
se trouve des trous de 40 cent imè- tres de diamètre capables de rece- voir les montants de l'affut d'un mortier qui, de cet endroit, pour- rait bombarder Paris,
De l'enquête à laquelle se livra le rédacteur, il résulte qu'un cer- tain norabre de personnalités al- lemandes dans le courant du mois de juin dernier, et qu'un commuan- |
présidé à cette dévastation. Des| che de l'Yser. témoins l'affirment, et dans quel- ues maisons épargnées par le on a retrouvé de ces bes, Paris, 12.—Le communiqué offi- incendiaires, qui n'avaient pas|ciel suivant a été publié: rempli leur office... À droite, au} ‘“L'effort fait par l'ennemi pour commencement de cette rue na-|percer nos lignes a continué au- vrante à paæcourir, tout un pâté jourd hui sans nouveau résultat de maisons a été consumé par le pour lui.
feu. Il n'en subsiste que quelques! “Une contre-attaque des Alle-{ 3 de ühlans en retr te pans de murs au milieu devil mands contre Lombaertzyde a été œuitt . Char ar du Ds in les toitures, les escaliers, les meu- | repoussée ; ils ont tentés en vainfante ns Pts quelques bles s'accumulent et un tas noi-|de déboucher de Dixmude sur Ja [007 avant In mobilisation, ont
constamment habité dans le voi-
à : fe LT 1 Û erres »s Ivive gauche de l'Yser, : h râtre de pierres effritée et de sinage depuis 1910.
cendres... Maisons particulières, ! “Rien de nouveau à hôtels, demeures de pauvres et de sur le reste du front." riches, villas modernes où élégan- TVR
tes constructions d'autrefois. | Paris, 12.-—Le communiqué of- charmantes petites maisons du |ficiel suivant a été publié:
signaler ee
LES GOSSES A LA GUERRE
dix-huitième siècle, simples et} “Nr notre aile gauche, le com- gracieuses, monuments anciens, !bat a été repris hier matin entre St
rien n'a été épargné, Le bel hôtel | Nieuport et la Lys, avec acharne- du Palais de Justice et de la sous- | ment. D'une façon générale, notre préfecture, exquis modèle de l'ar-| front a été maintenu intact, mal- chitecture du temps de Gabriel et gré les attaques violentes et vi- de Louis, n'est plus, Comme ponr |£oureuses que les Allemands ont attester quelle perte c'est, la fa- dirigées contre certains points de cade seule est encore debout, et | notre ligne de soutien.
découpe sur le ciel clair sa struc- “Au nord de Nieuport, nous à- ture aux propoftions si justes, où |vons réussi à réoccuper Lombn- des ouvertures régulières mon- ertzyde et même nous avons 4- trent la place des fenêtres et des! vancé au delà de la ville mais ce- portes... Le reste est écroulé, cet- | pendant, vers la fin de la journée, te facade même ne tient plus que|les Allemands ont pris possession
Un gamin de treize ans bles- sé par un éclat d’obus
Paris, 117—Un boyscout de treize ans, Henri Derombier, a eu ki gloire de se trouver au nombre des boys sconts qui, étant de ser- vice dans l'armée française, ont été blessés au cours des dernières opérations,
Pendant le récent bombarde-
par mirasle, et, dirait-on, pour|de Dixmude., Nous conservons|iment d'Arras, où il habitait avec donner encore quelques jours à|néanmoins, nos positions aux a-}sa famille, Derombier était em-
ceux qui viennent constater le dé-[bords de cette dernière, ainsi que ployé comme messager par une
sastre la mesure de cette perte ir-|tout le jong du canal de Nieu- batterie, En traversant un en-
réparable et de l'infamie aHleman-|port à Ypres, où nos lignes ont {droit exposé au feu des Alle-| + L . Lys £ 4 2 Li . “ 2
de... Nous passons. - Une ruinelété fermement renforcées. Le inands, 11 fut blessé à ln cuisse
combat, à ces divers endroits, «a été acharné,
“Les troupes anglaises ont été aussi attaquées sur plusieurs points, mais ont réussi partout à arrêter la marche de l'ennemi.
succède à une autre. Combien sont-elles? Cent? Deux centst... Nous n'avons pas fait le sinistre compte, Là où le feu & été mis, tout à été dévoré pur les flammes, Il n'y a pas de demi-ruines, Par
par un éclat d'obus.
ALFRED U. LEBEL |
Tel, Garry 2073,
l'onverture navrante d'un mur é-| “Sur le reste du front, la situa- AVOCAT NOTAIRE voulé, on aperçoit un petit jardin:{tion générale reste sans change- | un massif de fleurs y met encore |ment, quoique nous ayons fait des 400 Hicotrie Rellway Chambers,
« : s_ Winni À progrès sensibles au nord de Sois- UPS
sons, dans la région à l'ouest de Vailly et sur la rive droite de l'Aisne, En dehors de ces trois points, le mauvais temps n'a per- mis que quelques engagements sans importance qui, toutefois, ont été à notre avantage. À Coin- court, par exenrple, à trois kilo- mètres au nord de Parroy, nous avons mis en déroute un fort dé- tachement allemand.” CE RE ]
Londres, 12.—Le correspondant du “Morning Post”, dans le nord de la Belgique, dit:
“L'empereur Guillaume a l'ar- dent désir de s'emparer de Dun- kerque et de Calais et, pour arri- ver à ce but, il fera un effort dé- sespéré.”
Le correspondant ajoute qu'il apprend de Berlin que quatre- vingts trains chargés de cavalerie allemande, provenant de France et de Belgique, ont quitté Berlin pendant les trois derniers jours, se dirigeant sur Posen,
“Cet affaiblissement de ja ea- valerie allemande, ajoute-t-il, est dû au fait que le combat dans les Flandres reste confiné à un duel
ses taches vives et gaies, Ces pau- vres fleurs encore vivantes parmi tout ce deuil rendent,ee deuil plus trisie encore.—imais le contraste est trop cruel...
La cathédrale n'a pas été sé- rieusement touchée: un obus, en passant, a écorné un balustre, bri- sé un clocheton, et ses éclats ont fait dans les vieilles pierres gri- ses et verdies pi Je. teinps des blessures blanches. Mais ce n'est rien, et l'on frissonne en songeant à Reims, dont la cathédrale...
C'est ainsi que les Allemands se sont vengés, sur une petite ville innocente, parure aderable de no- tre pays, sourire charmant de no- tre Ile de France, d'un coup de feu tiré, disent-ils, par un habi- tant sur leur armée envahissante, Cet homme «a été fusillé sur-le- champ.—anais 4ls ont donné «e prétexte, sans fournir la preuve. En même temps, ils s'emparaient du maire, M. Odent : ils l'ont me-! né sous bonne escorte à Chamant, ils ont creusé une tombe devant lui et l'ont fusilié sans jugement. Après, 1ls l'ont enterré les pieds en l'air, et c'est ainsi qu'on a re- trouvé la dépouille de l'mfortuné
Médecin Vétérinaire Tél, Main 6263
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Pour que le tableau fût com- pet, partis par Meaux et venus à
quand nous y passons, à relative- ment peu souffert ; elle n'a qu'une chapelle réduite en poudre,—et l'on se félicite presque, avec des
magistrat, quand des mains pieu- ses sont venues l'exhumer, pour
d'infanterie et d'artillerie, tandis que. des renforcements de cavale-
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larmes dans les yeux, d'en être quitte à si bon compte.
Sur la place de la République, nous stoppons, Devant une mai- son, un petit groupe de cinq ou six femmes qui causent, Nous les interrogeons.
Il y a quatre jours qu'ils nous bombardent, nous dit Pine d'elles, IL faut voir ça, de l’autre côté de la ville! Quelle misère !.. A présent, c'est sur la gare et sur l'hopital qu'ils tirent... Mais, de- puis trois heures, ils ont un per l'uir de se calmer...
En effet, les coups des mortiers de siège ne se font plus entendre. U n'y a plus que l'artillerie de campagne qui poursuit gon oeli- vre; la nôtre y répond, ss arrêt,
et à l'entendre à côté Île soi, on éprouve un sentiment presque a- gréable, on se sent en sécurité, comme un enfant, la nuit, près d'une grande personne qui lui tient et le rassure... Mais notre interlocutrice avait à peine ache- vé sa phrase que de nouveau le mortier ébranle l'air avec son: bou-bou-boum! suivi aussitôt d’u- ne espèce de long miaulement, La femme qui nous parle nous pousse vivement du coude:
Tenez! Regardez en l'air!..,
L'obus passe, en ffet au-dessus de nous. On le devine plus qu'ou ne le voit, Et, tout de suite, à 300 mètres environ, au bout d'une des avenues qui partent de la place où vous sommes, il éclate avec un fracas formidable, Ure lueur d'é- clair, Une fumée monte, épaisse et blanche...
—{('est sur l'hôpita)...
Les Allemands ont répéré le bà- timent où sont nos blessés, Systé- matiquement. méthodiquement.
travers l'immense champ de ba: taille de la Marne, enore semé de cadavres et jalonné des ruines fu- mantes de vingt villages dévas tés, pillés et incendiés, nous reve- uons de Soissons à Paris par Vil- lers-Cotterets et Senlis...
Ah! l'affreux, le navrant spec tacle! Pauvre et fine Senlis, les tourterelles ne volent plus autour de sou clocher... Le bombarde- ment et l'incendie les ont chas- sées, Reviendront-elles?,.. Nous venons de Crépy-en-Valois, par la même route qu'a prise la horde al- lemande, Un peu avant d'arriver à Senlis la campagne commence à présenter cet aspect habituel des champs où lon reconnaît qu'on s'est eng arbres fauchés, bran- ches jonchant le sol, et de grands trous ronds, dans la terre, crensés par les obus... On n'a pas fait cinquante pas dans Senlis qu'on sait à quoi s'en tenir, La première maison est un hôtel-restaurant. sur une petite place, Elle a été pii- Ke et incendiée, De cette piace
art la plus grande rue de Senlis, a rue de la ‘République. D'un bout à l'autre, c'est maintenant une longue rue de ruines, quelque chose comme une rue de Pompéi où d'Herculanum, et bien plus tevrible, parce que la ruine en est d'hier, non pas lavée et patinée par le temps, mais encore noirâtre de l'incendie, et toute remplie de décombres et de scories encore chaudes... Quelqu'un, qui avait été à la Martinique, au moment de la destruction de Saint-Pierre de Miquelon, disait auprès de moi que ce spectacle-ci lur rappelait celui-là. Seulement ici, ce n'est pas un cataclysme nature), l'érup- tion soudaine d'un volcan qui a fait ces ruines: ce sont des hom-
ini donner une sépulture convena- rie sont devenus nécessaires pour DENTISTES J. P. RALEIGH, D.D.S. ble intervenir contre les Cosaques, WNNIPE Block ——
Lu . [dont l'avance rapide devient une . DENTISTE
Voilà comment nos ennemis | enace pour la frontière occiden- Nous parlons francais. nous font la guerre, au nom de De Gradué de Toronto et de Trinity leur civilisation barbare, au nom “On dit, de plus, que la straté- ù Bureau:
de la plus grande Germanie, Peu- ple imbécile, autant que féroce, qui, n'existant que par la guerre et pour la guerre, trouve encore . moyen de la déshonorer, avec ui,
gie allemande dans les Flandres a été l'objet de critiques sévères dans les milieux militaires à Ber- lin et que le général von Kluek a été pris à parti par l'empereur lui-même, quoique le général ait cru avoir agi, au contraire, con- formément aux ordres de l'empe- reur,
“Il est annoncé, de plus, que l'Allemagne a payé à la Turquie, comme prix de son intervention dans la guerre, la somme de 200,- 000,000 de francs.”
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Les Allemands ne pardonne- ront jamais aux Japonais d'avoir pris Tsing Tao Estimés donnés sur demande
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Amsterdam, 11—Le ‘Berlin Lokal Anzeiger'’, commentant la défaite allemande de Tsin Tao, dit :
“Les Allemands n'oublieront jamais les héroïques combattams de K'ao Tehéou et ceux qui défen- dirent la colonie Nous n'oublierons jamais ni la violence brutale des “voleurs jaunes” ni l'Angleterre, qui les a excités,
“Nous savons que nous ne pou- vons régler, pour l'instant, notre compte avec le Japon: pendant plusieurs années, il pourra profi- ter de son butin.
“Nous attendrons le temps né- cessaire, et mêue, en supposant que beaucoup d'années ivent passer avant que le moment pro-
ice ne se présente, alors, un cri . joie résonnera à travers l’Alle- magne: “Malheur à vous, Japo- nais !”
Un monument aux morts de- vait servir de plate-forme aux gros canons allemands
Paris, 14,—"L'Intransigeant” appelle T'attention des autorités sur la nature remarquable du mo- nument érigé en 1910 par nne s0- viété allemande près du village de Champigny-sur-Marne, à 20 kilo- mètres D Paris.
Sur l'initiative de plusieurs ha- bitants de Champigny, un rédac- teur de “l'Intransigeant” visita ce monument hier, Il est formé d'un ubélisque de granite portant une inscription commémorative des Wurtembourgeois tués au combat de Champigny en 1871.
L'obélisque est sur une pla- te-forme carrée 20 mètres de cé. Le tout est sitné sur une han-
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15 novembre. Hélène, fille de Jean Guehennee et de Augustine |LeLor. Parran : Jules Baert: ! " aine, Julie Delurbre.
| 5 novembre. Andréa. fille de |Gu istave Demevere et: de Lisa |Bergman. Parrain. Rémi Six: |marraine, Hélène Capelle.
| 15 novembre, Josæph, fils: de ! Louis Bilodeau et de Marie-Anna | Rose, Parraim, Edgur Lalonde: lmarraine, Marguerite Bose,
Anne-Marie-Céile Brunet, ide M. G.-R. Brunet, |dés écoles, née le 14 novembre
1914 Parrain, Rév..Curé N.-C Llutras: marraine, Mine Vre E.- KR. Bélanger, Baptisée par Sa
indeur Mgr Bélivean, évêque leuré, lundi le 16 novembre 1914.
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CET PIE tdiseuter <e point-là, Soyons pra | LUE Fi ques, La plupart des rugbyistee |
te UE PA bete: ÿ Aer! Pari les religieuses de la cam-
Le ( P'ecln ant = vs pa P sr np on pagne qui ont honoré de Jeur pré-
li mbe-m role ar af ot 1 7 le Congrès des Instituteurs. est sur le champ de bal- |
} $ | 'auo.se décidére dan quelle hi. | qui sont venues en ville à son oc. | if à DE. en moillours joueure, cxsion, se trouvaient les Révéren-
AL |” rugbvistes. nous 148 Mères Aldégonde et M.-Ange.
à le J ! { | ue en |snpérieures, l'une de SaintÆLéon, | dr 0 A) |l'aütre de Saint-Claude. Elles 6-
de ceux | à “tie taient accompagnées des Soeurs
fi ir la M. Jeton et le rugby ne sont M.-Alloyse et M.-Mechtilde. de r À trai-|pas les seuls jeux qui occupent | ge 1 2on. M.-Hé ‘jène, de Saint- l [nos loisirs depuis que les Parties} Alphonse, Emérentienne, de N.-
‘ jseusationnelles de balle au CNP|D., de Lourdes, et M. Alphonse,
men UPS ES . [de Saint-Claude.
j |, La balle au panier est :ussi 45 Toutes ces religieuses -appar- \ D [Jeu favort d'un bon ombre.}, iennent à l'Institut des Chanoi-
| | ln € [irois ligues, comprenant. dix |, es Régulières des Cinq Plaies prouvent suilsai ment ‘Jah, Œuveur: bonnes soeurs qui ré-
{ | . nt ho popularité de ce jen. #: 19 doute, lcitent chaque jour tout le bréviai- r Ù CUITS Se DURE Talent Le absohunent comme nos prêtres. d toger |'angés en batuille. Il: ne jouent}, . à l'instar des religieuses et des ( résident |eurs parties que les j: 1rs de con-}, “elésiastiques des premiers \ e . tai fly. |gé quan l la mauva empératu- [temps de l'Eglise, se lèvent même P; M un, om. |"e empêche les Jeu. extérieurs | "it Lout matinés et laudes, ce
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és d'entrée “là Dr ral à çais sont cités à l’ordre | frénétiques et les clamenrs quil du jour | *“oupagnent ot suivent les | RREUTER
lui beaux coups, Paris, Les aviateurs fran-
s \ la lutte est chaude (ce lenis ont rendu de très grands ser- ‘I * SONVENE), 11 fait ut | vices à l'état-major, Par n'impor- ; * un indk ble, Au mi-ite quel temps, i& ont survolé les JE 0 | Heu le ce vacarme, lon entend | lignes ennemies êt_ rapporté de ps ? Ne: VOIX grave qu :crie : ltrès précieux renseignements, those. 1 : “Envoie forts Charlie {Si nn avion allemand apparaît pas ‘ Ù . Henri qui encourage le capitaine juu-dessus des lignes francaises. ie , Bonifaciens, Il est regrettable immédiatement un au plusieurs
il pus JuSe à pro: le nos aviateurs prennent leur vol arf 2 s DIE JOUET, let Jui donnent immédiatement la . | vs K. | +. HpUUU les €x- lobinsse, T1 est rare que les ‘avia- que rail state ton, Pgbtiess je elles pour Ja balle au pa- teurs allemands acceptent la ba- Pre | À Quand parfois 1 Se Se l'tuilles généralement, 1ls s'enfuient dE | . Hi enti ae Uk vers les lignes allemandes.
‘08 | UX. oh gi Dans tous les combats aériens
Le 1 de ballon est 1] 6 À gue intermédiaire livrés jusqu'ici, nos aviateurs ont AONOS AU L Ps sc Éredhage | hs Lai et Rimmer toujours fait preuve d'une supé- by. Car, ; ne bs de x pour lagpremière pla- | sorité indiscutable et très sou- Rugby, il vaa ua Jubr:| s clins (Gralarneau et Trem:| vent ont “descendu” leurs adver- de ballon: et, j (Us p nt. l | } partuwent ln deuxième |saires rs or balion | Le idets livrent un combat! Dans les récentes citations à pour n KR [iont a né {l'ordre du jour se trouvent les
L° re Inoms des aviateurs ci-dessous dre « tua : | ( paraissent être à la |mentionnés: que che ii tte l Lprès celui d u| Radot, lrentenant-avmteur obser- Prerx | pour a balle au camp, Voi-|vateur; s'est distingué par àes dé- part d à | club 1 de ragbv. [te ails nombreux et précis; tué à turez que! « ; | Seulemer vu ln température | l'ennemi, bataille de la Marne. pa ! | 5 lement froide, ces jours- Ya Wattéau, lieutenant observateur res ch 1 lee dernier protôt a toutes les | en aéroplane; a fait de nombreu- lent da LE s de figer avant d'avoir at-|ses utiles recon naissances et s'est hi e but fréquemment exposé au feu de tes api OUR | nd l'ennemi, et apri | FE { jou: de temps froid |. Coh en, sergent aviateur ; tué en VOUS diront ‘ né patinoir sern comme un/|re connaissance pendant la batuil- prennent ee |: miroir, Nous tenons à‘re-|le de la Marne; ayait donné de
urs parties frnercier ceux qui se sont dévoué: | précieux renseignements.
La lutte serrée que les quai de obtenir un si beau réstitat Thoret, sergent- aviateur, ct clubs se font 4 e autre preu- len deux jours. Inntile de les nom- oe sapeur-mécanicien: dis ve qu'il y a de l'enthousiasme. mer, ils sont connus. Mais notre [tingués services: ont jeté journel- Car, après la quatorsième partie pat noir va-t-il rester miroii{ Les leinent des bombes sur les lignes de ligue, les clubs Ca enthousiastes du ballon et du rug- [de l'ennemi: le sapeur Thoret. ger sont égaux pour ka pre by prédisent un dégel à courte blessé par une balle dans Ja cuisse, place, Le club Lafièche n’ LB échéance, Si ces braves gens di-[a refusé d'interrompre son semvice point en arrière de ces deux-!à!sent vrai, il faudra tout recom-| pour faire panser sa blessure,
Et le club Tremblay, près quel- |mencer, Oh! là, là. Muneh et de Serre: n'ont pas ques insnocès inattendus, s'est ER hésité à prendre air par un ressaisi et à fait mordre ka pous- Du haut de son balcon, Geor-|temps qui rendait leur inission sière aux hommes des itaines | ges, l'invalide, nous contemple et | doublement périlleusez ont. été. 0- latièche et Auger. Et ceux du {nous sourit, Son sourire est si |bligés de voler très bas, constam- capituine Cu subiront le n | racieux qu'il nous fuit du bien, [ment exposés au feu de l'ennemi. me sort à In prochaine rencontre. | he b Jackinan, Parent, Rougier. Si }a température permet de finir | MARIAGE Gilbert et Alonch; ont été aussi l'échelle des parties, les quatr | 10 novembre, Albert Morissets | cités à l'ordre du jour pour avoir elubs seront probablement égaus|te, fils de Olivier Morissette, de |bravé lu tempête et, le brouï!lar:l “près la dix-huit Notre a | Fannystelle, Man. à Ernestine.|et avoir obtenu de précieux ren- mateur de Rugby-va-t4l encore! Schwartz, deSaint-Boniface. seignements sur les positions en- prétendre qu jeu de mn est | _….… | | nemies. '
mort ? | BAPTEMES | Des extraits de carnets de route
Mais cet amateur a peut-être | l'au Kiyne et de Marguerite de prisonniers allemands attes- voulu insinner que les joueurs def Li uo'embre. Caroline, fille de | tent l'efficac ité des aéroplanes ballou pe sont les cadets) Sinclair. lPrrviin, W. Bouvetie : français. : * comparés aux rugbvistes et que, |muart Amua Daigueault, Du. journal d'un sous-affeiet per con juent, Hi faut pas € | l ovembre Ravmond, fil: de allemand : Ni b tenir compte. Xe perdons pas no- Y: : LeGoff et de Louise Rosny.! “A Corrobert, plusieurs hom
à 4 « à 2
Du journal d'un avinteur alle-
mand : :
“La 37e ce ie du 3e régi-
ment de la a eu 8 tués et
22 blessés par une bomie jetée
par un aéroplane is.” Du journal d'un sokdat:
“Un officier nous a montré un dolman jacéré, pris sur un des soixante soklats blessés par Ja bombe d'un aéroplane français.”
Du iournal d'un officier :
“Une bombe, lancée d'un avion français, a blessé plusieurs hom- mes du 73e d'infanterie dans la région de Reims.”
D'un récit d'un prisonnier al- lead :
“Un aéroplane français a tué quatre chevaux d'une batterie a- ves une æule bombe.”
Du récit d'un prisonnier : “Près de Neuville, un aéropla- |: ne a laissé tomber une bombe sur un train d'approvisionnements, tué quatre hommes,-blessé six et tué de nombreux chevaux."
BRIGADES
—_—
Deux brigades allemandes disparaissent dans les rui- nes d’un village miné par
les Français Paris, 14.-#L'Eclair" publie une lettre d’un soldat français,
qui a pris part à un combat dans l'Argonne, laquelle, comme lau- teur "l'indique, fait un pendant intéressant des attaques alleman- des repoussées, L'auteur de la let- tre décrit la retraite d’un détache- ment francais devant les forces supérieures et l'évacuation d'un village commandant un affluent de la Meuse qni coupe la partie de l'Argonne où se trouve une large route suivant la vallée. “Nous, soldats, dit-il, ne poit- vions pas comprendre pourquoi le colonel abandonnait sans aucune lutte le village, qui, de toute évi- dence, était un point stratégique très important, néanmoins nous obéissions aux ordres et nous nous retirions d’un air morne, “Après avoir parcouru un demi kilomètre, une soudaine et terri- ble explosion nous frappait de stupeur. “En même temps, nos officiers, se mettant à sourire, nous don- naient l'ordre de faire demi-tour. “Nous rentrions donc dans le villuge qui était d'une désolation à faire pewr. Les maisons étaient complètement détruites, partout se trouvaient d'énormes trous, et dans les rues, la terre était jon- chée de milliers de cadavres. Un voile très dense de fumée demeu- ruit suspendu sur ce décor, “Un paysan, qui avait été té6- moin de la catastrophe, donnait des détnils, Très peu de temps n- près votre départ, deux brigades
d'infanterie bavaroise et saxonne ] avaient occupé le village. Quel-
ques honunes étaient entrés dans les maisons,
les autres se repo-
saient, “Alors, se produisit le bruit perçant d'un obus qui éclate.
Une explosion comme un tremble-
ment de terre suivit, annihilant presque complètement l'ennemi. Seulement quelques : survivants abasourdis, restaient à peu de dis- tunce du village,
“Le colonel avait miné le villa-
ge, avapi d'effectuer la retraite. L'ussaut allemand était, par ce fait, définitivement repoussé sur ce point sw
ALSACIENS MARTYRS
Traités de ‘ ‘chiens de Fran- çais”, ceux qui sont dans les rangs allemands subis- sent la haine implacable de leurs bourreaux
‘
Paris, 15,—La “Liberté”, pu- lie un interview qu'un de ses re- porters à eu avec un Alsacien. qui avec vingt-cinq de ses cama- rides, vient d'arriver à Paris a- près avoir déserté l'armée. alle- inande dans les Flandres, Is ap-
partenaient à un. détachement composé de 135 Alsaciens qui «- yaient été incorporés de force
‘ans uu régimew d'infanterie al- lenmnde, au moment de la mobili- ation, Les vingt-six survivants sont arrivés dans les lignes des al- liés la semaine dernière. se. L'Alsacien qui était interviewé. raconta ce qui-sui : Luis “Quand Ja gurre évlata, j'étais à Berlin, où je m'oceupais de dif- féremes affaires commerciales.
J'essayai de gagner la frontière,
ais fus arrèté à Cologne et en- | Cette fois-ci l'ordre fut donné de| voyé dans an régiment sù s trou- [continuer le fen jusqu'à ce que le valent déjà mes malheureux com- régiment fut anéanti. patriotes Les Allemands se mon-! “A vingt anètres de lui, chaque | tratent pour nops fort impolis et }ranon et fusik faisait son outre. nous appelaient “chiens de Fran-|. “Dix minutes plus tard il 0e | vais”. restait plus un seul homme du ré “Les officiers nous
!
frappaient,|giment. En moins d'une heure | nous promettant de nous placer [trois mille hommes avaient été en première ligne pendant la bu- tués”, | taille, Pendant neuf jours. ils
nous firent donner une nourriture
détestable, Le dixième jour, vue | avons reçu de la soupe peu nour- rissante, et l'on nous fit dire que | L'ESPION”
nous serions bientôt tués, L'ancien daté et sa fem-
“Ce qui était vrai, car ire notre égiment attaqua les Belges | me sont de moins en moins
à Huy, seuls quarante-sept d'en. | tre nous ont survéen, dunt deux | furent tués par le capitaine, pro testant qu'ils avaient fait
dess,.si
guaux à l'ennemi. Le mème soir populaires | le même officier vint près de nous | et vous dit pour nous effraver: “Vous marcherez en première dr *
| Le “Sun”, dé New- | gue pendant toute cette guerre, le New-York, pu-
blie la dépêche suivante qui lui a été adressée en date du 22 oc-
tobre par son correspondant de
Paris et a &6 retardée par la +en- sure :
jusqu'à ce qu'il n ‘en reste plus uv seul d'entre vous.’ 1
“Nous avous souffert térrible- ment pendant les semaines sui- vantes. Les Allemands se mon- | traient enchantés des soi-disant | désastres des alliés et de la prise de Paris qu'on leur avait annon- cée,
“M. Caillaux et son épouse qui, juste avant la déclaration de guerre, a été acquittée par la cour d'assises de In Seine a meurtre de M. Gaston Calmette, ont été l'objet d'une démonstration hos- tile dans les rues de Paris.
“M. Caillaux, dans son unifor- me de en 4 général de l'armée. et Mie Caillanx, arboramt Je brassard de ln Croix ronge, pas- saient en voiture découverte sur les boulevards, entre ln Madelei- ne et L'Opéra, quand ils furent r'e- connus par une femme qui
crin : _V oil a lemand !"
“Finglkenrent quand arrivés près de Bruxelles, nous avons appris la victoire remportée par les ni- liés dans la bataille de la Marne, nous avons repris courrge,
“Les Alsaciens qui se trou- valent encore parmi nous, décidè- rent alors de déserter, c'est alors que nous avons pris nos disposi- tions pour atteindre les lignes françaises.”
Quand on lui demanda ce qu'il pensait des soldats allemands, l'Alsacien répondit:
“Ce sont des machines, parfui- tement organisées, qui obéissent aveugiement sans chercher à com- prendre, Tous acceptent ce que disent leurs offici iers et sans soup- conner le moins du monde qu'on les trompe,
“Jusqu'à la semaine dernière, aucun ne doutait que l'Allemagne ne fut vitcorieuse et que les alliés ne fussent anénntis et que la guer- re ne touchât à sa fin, Mais il fut inpossible de leur cncher le dé- sustre remporté pur l'armée alle- mande sur les bords de l'Yser, là où tant de soldats avaient été mus- SHCTES, Ce qui causa parmi eux un profond découragement et oceu- Sionna de nombreuses désertions,
Bientôt, toute l'armée de l'ouest apprendra la vérité et je puis pré- dire la désorganisation et le dé- sasire complet de l'Allemagne, aussitôt que le moral de ses trou- pes se trouvera ainsi affecté,"
s'é-
Caïllaux, l'espion al-
“Aussitôt. la foule se réunit nu- tour du fiacre en sifflant les occu- pants et leur jeta des ordures ra inassées sur la chaussée, Mme Caïllaux reçut en pleine face un de ces paquets de vielle toile d'emballage qui servent aux ba- layeurs des rues à diriger les eaux du ruisseau.
“Les deux époux, pales et dé concertés, sautèrent dans un taxi et ne tardèrent pas à disparaître,”
REMARQUABLE EXPLOIT
Refusant PRET sa pièce, un artilleur français
extermine à lui seul 600 Allemands
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LA BOUCHERIE D'YPRES
3,000 ÂAilemands tombent devant une tranchée fran-
| 16. Au combat de Vail- | [v, les Français furent obligés de | céder du terrain et durent nban donner quelques canons. Ils eu- rent cependant le temps d'enter- rer la plupart de ses pièces, et In seule qui resta en batterie fut mi- (s s hors de service pour que les Al- | le mands ne pussent pas en faire battre en retraite, mais Ini, décla- que l'artilleur francais ent le temps d'enlever la culasse de su
| ait reçu une balle dans les côtes, n'en est pas moins vrai qu'un cer-
Paris,
. usage, ça Près de ce cunon, un artilleur sn mime françuis se eouvrit de gloire. Les servants avaient recu l'on Le de Londres, 16,—Le correspon-
dant parisien du “Daily Chroni- cle”, télégraphie ce qui suit:
“Pour. de bonnes ou inauvaises intentions les Allemands risquent évidemment tout pour arriver à un résultat en Belgique.
“Un soldat français, qui a mé blessé lundi dernier près de l'Ys et est arrivé à Paris, a raconté pra faits dont il avait été témoin, qui montrent clairement avec quelle hurdiesse et quelle incroyable dé- términation les Allemands livrent leurs attaques.
“Ma brigade, a-t-il dit, occu- ait un front de trois à quatre ki- Ces au nord d'Ypres. Les Allemands en nombre considéra- ble l'ont attaqué mercredi de la semaine dernière, Nos troupes ont résisté avec courage, mais les Al- lemands ont continué leurs atta- ues malgré des pertes énormes, Sec soir, ils nous attaguèrent à différentes reprises avec des trou- pes de renfort, J'ai vi uñe tran- chée perdue et reprise sept fois er un jour,
de attaques de l'ennemi a vaient cessé quand, samedi matin. elles recommencèrent plus violen- tes que jamais au nord de Dix-
mu
A quarante heures nous «vons combattu pied à pied sans un moment (de Rai Bien qu'il soit, impossible de décrire une tel- le boucherie, je rc cepen- dant le fait dont j'ai été témoin:
“Un régiment aMemand avan- quit drapeau déployé. A trois œnts mètres de nos tranchées le feu terrible de notre artillerie l'o- bligea à reculer. Après s'être re-
ra qu'il n'abandonnerait pas sa pièce tant qu'il lui resteruit 1n o- bus à tirer, Puis, avec méthode, il fit le service de son canon et en- voya ses shrapnels au milieu de Îa colonne allemande qui s'avancait à moins d'un kilomètre de là, en Srant sur lui, Quand elle arriva à 300 verges, il restait au pointeur une douzaine de coups à tirer, A vetle distance chaque obus abattit des rangs entiers d'ennemis com- me une boule abat des quilles, mais rien ne pouvait les arrêter.
Le dernier coup partit comme l'ennemi se trouvait à 20 mètres de la bouche du canon et l'exécu- tion que fit le projectile fut telle
pièce et de s'échapper, quoiqu'il Si durs que soient devenus les tacles auxquels ils assistent, il tuin nowbre de témoins oculaires E0. GUILBAULT,
bomimes envers les terribles spec- de cette scène se trouvèrent mal à Président.
ENTREPRENEU
formé, il revint sur nous bien a- moiudri et cette fois-ci approcha jusqu'à 100 mètres de nos lignes.
“Nos canons firent alors pleu- voir sur le réginent use gréle de projectiles qui l'obligèrent à bai- tre
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la vue de Famas de chairs alk mandes étendues dans la plaine : Plus de 600 cadavres gisaient à |mains de 500 mètres du canon
+ 40 —- —
LES BELGES EN AFRIQUE
Îls se sont brillamment con- duits au Congo
Le Havre, 11.--Le “Courrice
de l'Armée belge” publie le ru p port suivant sur les opérations
des troupes belges an Congo:
“Nos troupes æ sont bravement conduites au Congo, Une volante vient de s s'enbarquer de Kisegvie, position fortifiée située la rive du lac Kivu. An de l'assaut du fort, lenneini a cu bi de grosses pertes,
“D'autre part, Alleman!s ont échoué dans leur tentative de s'emparer d'Alberville, sur la ri ve onest du lne Tonganvika. Un colonne belge, partie de Katanga. “ pénétré dans lu Rhodésie pour “ joindre Aux troupes anglaises Id Abercorn qui o rèrent contre les Allemands en Afric que orientale!
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DEVOIR-—Un séjour de 6 mois sur le terrain et la mise en culture d'icelui chaque année au cours de trois ans, Un colon peut demeurer à neuf milles de son homestead sur une ferme d'au moins 80 acres moyennant certaines conditions, Une maison habitable est requise hormis qu'on réside